Les livres constituent un excellent support pour les jeunes enfants : ils leur permettent d’enrichir leur vocabulaire, de découvrir le monde, de se plonger dans des histoires, de s’identifier à d’autres enfants, et surtout de leur transmettre le goût de la lecture, qui leur sera utile leur vie durant !
L’offre est extrêmement large en la matière. Cependant, je suis convaincue que la majorité des livres n’est pas adaptée à leurs besoins. Alors qu’à la naissance de mon P’tit Loup, je n’étais pas très regardante quant au choix des livres, j’ai ensuite pris conscience de certains critères qui maintenant me paraissent essentiels et que j’ai très à cœur de respecter. Je suis probablement très difficile aux yeux de nombreuses personnes, mais qu’importe, le respect de mes convictions concernant ce qu’il y a de meilleur pour mon fils passe avant leur regard ;).
Je vais donc vous lister mes critères, mais je tiens à préciser que cette liste est très subjective. Je comprends tout à fait que l’on n’y adhère pas à 100%, surtout concernant le premier point qui est le plus controversé il me semble. Je pense que le plus important est d’être en accord avec ses choix, et surtout de choisir les livres de son enfant avec soin en se posant les bonnes questions, plutôt que de suivre aveuglément la tendance de masse.
Des histoires et illustrations réalistes
En m’informant sur la pédagogie Montessori, j’ai appris trois choses importantes :
- Avant l’âge de 3 ans, l’enfant ne peut distinguer le réel et l’imaginaire. Il n’a pas la capacité ni le recul nécessaire pour faire la part des choses. Cette confusion peut perdurer au-delà : pour un grand nombre d’enfants, il faudra attendre l’âge de 6 ans pour que la distinction soit parfaitement claire dans leur esprit.
- Entre 0 et 6 ans, de par son « esprit absorbant », l’enfant puise dans son environnement les éléments dont il a besoin pour construire sa représentation du monde.
- Entre 0 et 6 ans, il traverse une période sensible de l’ordre (j’en ai parlé ici). Pendant cette période, il est particulièrement sensible à l’ordre des choses, et notamment au fait que le monde se conforme à la vision intérieure qu’il s’en fait. Dans le cas contraire, il peut être sérieusement perturbé ! C’est ainsi que de nombreux bambins peuvent partir en crise simplement parce qu’un objet n’est pas rangé à sa place, qu’un phénomène inhabituel leur échappe, ou encore que leur routine n’a pas été respectée !
Ayant ces trois points en tête, il saute aux yeux que la majorité des livres pour enfants ne respecte pas leur développement ! En effet, la plupart mettent en scène des animaux qui marchent, parlent et vivent comme des humains (anthropomorphisme). Lorsqu’on y réfléchit bien, quoi de mieux pour semer la confusion dans un jeune esprit qui tente de se représenter le monde et de le comprendre ? Il fournit un travail conséquent pour cela. Ne devrions-nous pas l’aider en lui proposant des livres représentatifs de la réalité, qui l’aident dans cette tâche ? Lorsque mon mon P’tit Loup avait un peu plus d’un an, il disait « ouaf » lorsqu’il voyait un chien, mais également lorsqu’il voyait un pigeon. J’essayais de saisir les occasions pour lui faire comprendre de mon mieux que les pigeons n’aboyaient pas. Lors des balades, on écoutait les chiens aboyer, les pigeons roucouler… Mais si derrière je lui avais lu des histoires avec des oiseaux ou des chiens qui parlent, je pense que cela serait venu détruire tout ce travail, ou du moins cela nous aurait compliqué la tâche à tous les deux ! Comment un enfant est-il sensé comprendre qu’un ours est un gros animal sauvage si tous les jours on lui lit des histoires d’un petit ours brun qui parle, va à l’école avec son cartable, se brosse les dents et dort dans un lit ? (D’ailleurs, il me semble bien n’avoir compris ce qu’était réellement un ours que tardivement dans mon enfance !). Pourquoi ne pas raconter la même histoire avec un petit garçon, auquel l’enfant puisse s’identifier ? À la réflexion, je ne crois pas que le fait de personnaliser les animaux rende l’histoire plus intéressante aux yeux des enfants. Ils sont attirés par les animaux c’est vrai, mais alors il nous suffit de parler des animaux tels qu’ils sont vraiment, tout simplement.
De plus, quand on pense qu’à cet âge, la sensibilité à l’ordre est telle qu’un bambin peut partir en crise de stress seulement parce que sa maman porte son gilet sur son avant-bras et non sur son dos (exemple vécu et raconté par Maria Montessori), ou parce que contrairement à d’habitude on lui a enfilé ses chaussettes avant son pantalon (exemple cité par Isabelle Filliozat), je pense qu’il est bien plus sage de faire en sorte que son « ordre intérieur » se conforme au monde extérieur, et d’éviter de brouiller les pistes pour ne pas le perturber inutilement…
Par ailleurs, il est courant que les illustrations des animaux ou personnages soient vulgarisées pour les tous petits, souvent au point qu’ils soient presque méconnaissables. Je pense que c’est également une erreur : non seulement cela n’aide pas l’enfant à se représenter la réalité, mais en plus cela le prive de tous ces petits détails qu’il est tout à fait capable d’observer et d’intégrer en lui, comme le reste ! N’oublions pas que l’esprit absorbant de l’enfant est puissant, ne le sous-estimons pas ! 😉 Je constate d’ailleurs régulièrement que mon P’tit Loup non seulement remarque des détails que j’aurais laissé passer sur des illustrations détaillées, mais en plus les assimile bien mieux que moi ! Il retient même leurs noms, même s’ils sont compliqués (savez-vous ce qu’est une primevère ? :p ). Les enfants sont vraiment meilleurs que nous à ce niveau ! Dans un imagier Montessori, les images sont les plus réalistes possibles : soit il s’agit de photos, soit les moindres détails sont dessinés, ce qui permet à l’enfant de développer son sens de l’observation, et de faire facilement le lien avec la réalité (j’étais tellement heureuse lorsque mon P’tit Loup a reconnu pour la première fois une poule, sans que je le lui dise, parce qu’il avait en tête celle de son imagier !).
Pour ces raisons, la pédagogie Montessori préconise de ne proposer aux enfants de moins de 6 ans que des histoires ancrées dans le réel. Pas d’anthropomorphisme, pas de créatures fantastiques, pas de pouvoirs magiques. Le tout avec des illustrations les plus réalistes possibles.
Personnellement, je suis plus que convaincue et c’est l’approche que nous avons adoptée chez nous depuis que mon P’tit Loup a 1 an environ.
Pour vous donner une idée, voici quelques pages de livres que nous mis au placard après avoir pris cette décision :
Contrairement à ce que l’on peut penser, se limiter à des histoires et représentations réalistes n’ empêchera pas l’enfant de développer son imagination, bien au contraire. Voici la réponse de Maria Montesssori à cette objection courante :
« Mais comment ce qui est le fruit de notre imagination pourrait-il développer l’imagination des enfants ? Nous seuls imaginons et non eux, ils croient, ils n’imaginent pas. […] Est-ce la crédulité que nous voulons développer chez nos enfants ? »
Il me suffit d’observer mon P’tit Loup de 2 ans tout juste fabriquer des « drônes » et des « avions » avec ses Duplo et s’amuser à les faire « voler » et « atterrir » partout dans la maison pour être convaincue que nos choix n’affectent en rien son imagination ! 😉 Les histoires qu’il commence à s’inventer son réalistes, mais elles sont bel et bien le fruit de son imagination !
Pas d’histoires effrayantes
Il est de coutume de lire aux petits enfants des contes mettant en scène loups, des sorcières, des ogres et autres créatures terrifiantes. Attention ! Pourquoi terroriser ainsi les petits ? De nombreux enfants ont peur des loups au point d’en faire des cauchemars. Mais qui a présenté le loup comme un animal méchant ? Le loup n’est qu’un animal sauvage comme un autre. Si les enfants en ont peur, c’est à cause des histoires que leur lisent les adultes ! Ces histoires leur font du mal ! Je me souviens du témoignage d’une maman qui racontait que son fils de 3 ans s’était mis à faire des cauchemars peu après son entrée à l’école. Il rêvait de loups qui voulaient le manger… Bien sûr, dans cette école, ils lisaient des histoires de méchants loups. La maman en question n’en avait jamais lues à la maison, et il n’y avait jamais eu de tels problèmes avant… Une autre maman expliquait que sa fille de 2 ans ne voulait plus aller se coucher parce qu’elle avait peur des crocodiles. Mais on lui avait lu un livre dans lequel avait lieu une scène violente avec des crocodiles…
J’ai déjà expliqué que je n’étais pas favorable aux histoires fantastiques pour les tout-petits enfants, ce qui exclue un grand nombre de ces contes. Mais quand bien même un conte serait réaliste, s’il est effrayant, je ne le lirais pas à mon P’tit Loup. Le réalisme ne fait pas tout ! Après tout, l’histoire du petit poucet est réaliste, ce n’est pas pour autant que je la lirais (non mais sérieusement, quoi de mieux pour traumatiser les enfants ? La peur de l’abandon n’est pas assez présente chez eux au goût de certains ?!).
Je pense que si l’on choisit de lire des contes à ses enfants, il faut être extrêmement prudent à ce niveau…
Des histoires bienveillantes
Il m’est totalement inconcevable de lire à mon P’tit Loup un livre mettant en scène des violences éducatives, qu’il s’agisse de cris, de violences physiques, de punitions ou toute haute humiliation envers les enfants. Je sais bien qu’il sera bien malheureusement un jour confronté à ces pratiques, mais le plus tard sera le mieux. Pour l’instant, il ne les connait pas (ou peu : il est arrivé qu’au parc de jeux il soit confronté quelques fois à des comportements assez limites, et d’ailleurs cela avait l’air de l’affecter), et c’est très bien comme cela ! La bienveillance est un critère essentiel à mes yeux ! Un livre aura beau être très bien fait, l’histoire intéressante, une scène avec un enfant privé de dessert ou mis au coin me suffira pour l’éliminer d’office de ma sélection… D’ailleurs, j’ai eu un jour la mauvaise surprise de découvrir une scène de ce type dans un livre en le lisant à mon P’tit Loup (je l’avais commandé sur internet sans le lire au préalable) : le père envoyait son fils dans sa chambre en guide de punition, en lui lançant un « tu reviendras quand tu seras calmé ! ». J’ai mis ce livre au placard…
Des histoires auxquelles mon enfant puisse s’identifier
Quand il était bébé, on a offert à mon P’tit Loup un livre où le bébé boit des biberons et se fait nourrir à la cuillère. Bien que je lui ai lu un certain nombre de fois, je ressentais toujours un malaise étant donné que mon P’tit Loup ne connaissait pas le biberon (étant allaité uniquement), et ne s’était jamais fait nourrir à la cuillère (puisqu’il était diversifié en DME).
J’ai donc ensuite arrêté de le lui lire, cela n’avait pas vraiment de sens à mes yeux… Comment aurait-il pu s’identifier au bébé de l’histoire ? Malheureusement, il est moins courant de trouver des livres mettant en scène l’allaitement, et la DME n’en parlons pas 😉 . Le cododo… est-ce qu’au moins il en existe ? Je sais en tous cas que pour un prochain bébé (où ne serait-ce que pour expliquer ce prochain bébé à mon P’tit Loup), je chercherai activement des livres mettant en scène l’allaitement et le maternage proximal en général… (J’ai déjà repéré Camille Grande sœur
^^ )
Les tout-petits sont friands des livres racontant des petites scènes de la vie quotidienne d’autres petits enfants, c’est bien qu’ils aiment s’y identifier 🙂 . Je pense donc qu’il est largement bénéfique d’offrir à nos enfants des livres qui le leur permettent. Et puis, d’un point de vue éducatif, je préfère lire des livres étant en accord avec nos valeurs…
Mes collections de livres coups de cœur
Maintenant que vous connaissez mes critères, voici mes collections et livres coups de cœur. Elles correspondent parfaitement à mes critères et je les recommande sans hésiter !
Dès 6 mois :
- Les livres de la collection Bébé Baltazar
Mon P’tit Loup a tout de suite accroché avec les livres de cette collection qu’on lui a proposée à partir de son premier anniversaire. Les pages sont cartonnées, les plus petits ne risquent donc pas de les abîmer. Les dessins sont très réalistes, les histoires très courtes et simples et donc parfaite pour les bébés. Ces livres sont interactifs : par exemple, l’enfant est invité à taper dans ses mains, faire un câlin au doudou de Baltazar, caresser un chat, gratter un carton, se regarder dans un miroir, dire quelques mots… cela en variant les matières à toucher et les textures. Aujourd’hui, à 2 ans, mon P’tit Loup ne se lasse pas de ces petits livres ! Un investissement rentable donc 😉 .
Voici tout de même les deux petits reproches que j’aurais à faire :
– Pépin, le doudou de Baltazar, n’est pas vraiment personnifié, mais presque : il ne parle jamais, ne bouge pas, mais les images en donnent parfois l’impression. Je sais que c’est un reproche souvent fait à cette collection de la part des puristes Montessori, et je le comprends. De mon côté, je trouve que cela reste acceptable et cela ne m’empêche pas de la proposer à mon fils 🙂 .
-Baltazar a vraiment un drôle de chapeau sur la tête, qui fait penser à un bonnet d’âne, et personnellement, j’ai beaucoup de mal ! Mais bon, je ne crois pas que ce soit une raison suffisante pour priver son enfant de cette superbe collection ! 😉
À partir d’1 an :
- Les petits livres de Jeanne Ashbé : Coucou !, Au revoir !, Ça va mieux !…
Ils mettent en scène des séquences de vie quotidienne de bébés de manière très réaliste, et les petites histoires sont adorables ! J’adore, et mon P’tit Loup aussi (et à 2 ans, ces livres lui plaisent toujours !). Honnêtement, je pense que ces livres seraient très bien dès 6-8 mois s’ils étaient cartonnés, mais ce n’est malheureusement pas le cas…
- Les imagiers
Les bébés et bambins raffolent souvent des imagiers, qui leur permettent de découvrir le monde et d’enrichir leur vocabulaire. Je pense que particulièrement pour cette catégorie de livres, il est important que les images soient représentatives de la réalité !
Nous avons reçu le livre Mon mini imagier des voitures en cadeau de naissance, et l’avons proposé à mon P’tit Loup peu après son premier anniversaire. Il a remporté tellement de succès que nous avons peu après commandé trois autres imagiers de cette collection !
Il s’agit de vraies photos, donc on est sûr que les images soient réalistes ! Ces imagiers sont très riches pour un prix très correct. Je recommande ! (Par contre, le papier n’est pas indéchirable, donc à proposer uniquement sous surveillance à l’âge d’1 an ! )
Aujourd’hui encore, ces livres font partie des favoris de mon P’tit Loup, on les lit presque quotidiennement, et il les connaît quasiment par cœur ! 🙂
L’imagier Montessori de Balthazar constitue également un très bon choix d’imagier, constitué de petits croquis très réalistes pour un large éventail d’objets du quotidien. Nous ne l’avons pas à la maison, mais j’ai eu l’occasion de le feuilleter récemment et j’ai eu un véritable coup de cœur !
A partir de 18 mois (jusqu’à au moins 4-5 ans !)
- Les livres de la collection Les P’tits Docs :
Il s’agit de livres documentaires très bien conçus pour enrichir les connaissances des tout-petits sur le monde qui les entoure. Grâce à eux, mon P’tit Loup connait le fonctionnement d’une ferme ou d’un aéroport… Ces livres constituent également un bon support pour préparer à un évènement. Par exemple, peu avant nos vacances à la montagne cet hiver, nous avons offert à mon P’tit Loup le livre La station de ski, comme pour le briefer avant le départ 😉 . Cela a bien fonctionné, il a très vite reconnu les skis, le télésiège et les sapins ! Avant de prendre l’avion en mars, même technique : nous avons acheté le P’tit Doc Voyage en avion, et je pense grâce à lui non seulement il n’a pas été trop perdu à l’aéroport t dans l’avion, mais il montrait un vif intérêt pour comprendre ce qui se passait. Nous prévoyons de déménager cette année, et je pense que nous achèterons à ce moment le P’tit Doc Le déménagement pour mieux lui expliquer ce qui va se passer…
Est, petit plus non négligeable : le papier est indéchirable !
- Le livre du printemps(et les autres de cette collection puisqu’ils existent pour les autres saisons !)
Nous avons offert ce livre à mon P’tit Loup pour ses 2 ans, et quel coup de cœur ! Il s’agit d’un très grand livre sans aucun texte, mais avec des images extrêmement détaillées et d’un grand réalisme. On retrouve les mêmes personnages d’une double page à une autre, donc on peut tout de même les suivre dans le temps, il y a une « histoire » ! On peut relire ce livre encore et encore, mais à chaque fois d’une manière différente : on remarque toujours un détail qu’on n’avait pas vu les fois précédentes. Mon P’tit Loup adore chercher certains détails en particuliers. En ce moment, on le lit tous les jours !
Ce livre est si touchant qu’il a ému aux larmes plus d’une maman, moi comprise ! Un petit garçon demande à sa maman si elle l’aimera toute la vie, et alors celle-ci part dans un monologue pour lui expliquer au travers de nombreux exemples à quel point elle l’aime quoiqu’il fasse, et l’aimera toujours, quoiqu’il arrive. Un magnifique livre sur l’amour maternel inconditionnel ! Je trouve que lire cette histoire est une jolie manière de donner confiance à son enfant sur l’amour qu’on lui porte. Pour moi, il est à avoir absolument dans sa bibliothèque !
Je ne les ai pas lus, mais je sais qu’il existe d’autres livres de la même collection apparemment superbes aussi, comme Ce que papa m’a dit et Un amour de petite soeur. Je pense qu’ils feront un jour partie de notre bibliothèque également !
Ce livre est une belle surprise pour moi ! J’en avais entendu parler sur un groupe Facebook, et du coup je l’ai mis sur la liste de cadeaux de mon P’tit Loup à Noël, mais je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Et bien, je n’ai pas été déçue ! Je trouve cette petite histoire adorable, pleine de tendresse. Et bien ancrée dans la réalité 🙂 .
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Et vous, quels sont vos critères lorsque vous cherchez un livre pour votre enfant ? Quels sont vos coups de cœur ? 🙂
Guilet 28 avril 2017
Merci beaucoup pour tous ces ressentis, détails et exemple de livres. Je partage ce sentiment qu’il n’est pas nécessaire de lire des choses à nos bambins qui les effraie ou les « éveillé » a qqch qu’il ne vive pas (peur du noir, écrire sur les murs, pipi au lit ..) au risque de leur donner des idées.. je les ai moi-même supprimés de la bibliothèque.
Grand merci pour les idées de livres que j’ai grave envie de me procurer ..))
Floriane 28 avril 2017
Merci pour ce commentaire 🙂
Ah oui c’est vrai que je n’ai pas trop parlé du fait de « donner des idées », mais je te rejoins sur ce point ! Il y a d’ailleurs une scène dans mon amour où le petit garçon se suspend à un lustre, j’avoue que cette semaine quand mon P’tit Loup a posé des questions là dessus (pour la première fois) je me suis dit que ce n’était pas top, que ça risquait de lui donner des idées 😉 . Enfin, le message de ce livre est tellement beau par ailleurs que je passe outre, mais je vois ce que tu veux dire et j’aurais préféré qu’ils trouvent autre chose pour cette scène 😉 .
corinne 28 avril 2017
Je partage entièrement votre regard. Les livres sont précieux alors choisissons les en respectant les besoins de nos enfants. Quand ils seront plus grand, nous leur proposerons un choix plus diversifiés. Merci
Floriane 28 avril 2017
Merci pour votre commentaire, je suis du même avis, ils ont bien le temps 🙂
aurelie 28 avril 2017
J’ai lu avec attention votre article et je ne partage pas forcément complètement votre point de vue. Du coup je me demande quelle attitude vous adoptez quand vous allez à la bibliothèque et que votre enfant demande la lecture d’un livre qui n’entre pas dans vos critères. Vous lui lisez quand même, vous refusez ?
Floriane 28 avril 2017
Nous y allons peu, mais dans ce cas je pense que j’essaierais de détourner son attention sur un autre livre. Si vraiment il insistait, je ne lui refuserais pas, non. Exceptionnellement, je peux déroger à ces règles si les circonstances le justifient. Par exemple, s’il est avec des copains à une petite fête d’anniversaire et qu’il y a des livres avec anthropomorphisme, je ne vais pas lui interdire de les feuilleter bien sûr. Et si quelqu’un lit une de ces histoires pour l’ensemble des enfants, alors nous ferons exception. Mais nous n’en aurons pas à la maison 🙂
Assmat31 29 avril 2017
Merci pour cet article ! Je partage le même avis que vous, ayant été formée à la pédagogie Montessori 😉
Pour moi, en plus d’être réalistes etc, les livres que je choisis doivent partager la même « morale » que moi, la même approche du monde…
Je suis désespérée car je trouve très difficile de trouver certains livres précis : par ex. si vous avez des références de livres musicaux sur les instruments de musique, sans animaux musiciens ou autres (lol), je suis preneuse !
Floriane 6 mai 2017
Je suis bien d’accord pour le côté moral et vision du monde : autant choisir des livres en adéquation avec nos valeurs pour nos enfants.
Effectivement il est parfois difficiles de trouver des livres satisfaisants, et je suis comme vous pour la musique ! J’ai encore pensé en avoir trouvé un tout à l’heure, et non, il y avait un ours qui jouait d’un instrument :/ Il me semble en avoir vu un chez une amie l’autre jour qui était ok, je vais lui poser la question et je reviendrai vers vous !
en-présence 22 août 2018
Bonjour. Cet article m’intéresse… c’est vraiment galère pour trouver des livres corrects et réalistes et qui collent aussi à la réalité de chaque famille (je ne me vois pas montrer à ma fille un livre avec des images de biberon alors que je l’allaite)… auriez vous des idées de livres en tissu ou en bois qui soient cohérents?? Ma fille met absolument tout tout tout en bouche. Elle a 10 mois et encore aucune dent a ce jour donc j’imagine que cette folie du machouillage peut encore durer longtemps… Je ne veux pas lui présenter de livre papier pour l’instant ils seraient fichus en moins de deux.(elle prendrait aussi bcp de plaisir à plier et déchirer les pages)… j ai néanmoins déjà envie de s’entourer de livre mais le choix est restreint… même les thèmes. Je ne mange pas de viande et très peu de produits laitiers… alors les truc de ferme par exemple non merci (en plus qu’à l’heure de la permaculture je j’estime pas judicieux de montrer des images de tracteurs a tout va comme si une ferme ne pouvait pas tourner sans) ..
en-présence 22 août 2018
Idem avec les livres sur les zoo etc. L’horreur a mon sens. (Et puis avant de connaître les animaux exotiques il y a bien assez avec les animaux d’ici.. dommage que le côté ferme et donc élevage revient sans cesse!) Ainsi que les biberons et les petites cuillères (ème chez nous aussi) va falloir qu’on se mette nous même a faire des livres pour enfant. J’y songe sérieusement. Sinon je me permet de vous en conseiller pour plus grand: chez moi de Valérie guenec et roseline d’oreye. Un petit bijou dont je ne manque pas de faire de la pub pour le faire connaître (même si il ne colle pas 100% a mes pratiques il s’en rapproche enormement)
Floriane 28 août 2018
Ah oui « Chez moi » je l’ai aussi, j’en avais même parlé sur les réseaux, un vrai petit bijou ! <3
Nanakie 18 décembre 2018
Merci pour cet article qui m’a permit de m’interroger sur les livres que j’ai déjà pour ma fille de 16 mois, et comprendre ce qui pouvait me gêner chez certains d’entre eux (notamment Petit Ours Brun …) . J’ai toujours préféré les histoires mettant en scène des humains, mais c’est difficile à trouver ! J’ai pu jeter mon dévolu sur Bébé Baltazar grâce à toi … !
Petite question, je ne trouve pas la réponse sur le blog : aurai-tu des CD musicaux, ou d’écoute, à conseiller ? Ou que penses-tu de ce support ?
Merci 🙂
Aude 27 octobre 2019
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article et votre vidéo qui m’ont fait connaître Réveillés les premiers et Chez moi que je ne connaissais pas et que je vais m’empresser de rechercher !
Je n’ai pas d’enfant moi-même mais j’adore les livres, et j’adore offrir des livres aux enfants autour de moi, aussi je suis toujours à la recherche de nouvelles idées ! Voici quelques livres que j’aime beaucoup, même s’ils ne répondent pas tous à vos critères:
Pour des nouveaux-nés:
Les grands livres cartonnés en noir et blanc de la collection « bon pour les bébés » illustrés par Thierry Dedieu : Tas de riz tas de rats, Le Corbeau et le Renard, Bon appétit, Le petit ver tout nu…
Vues d’ici de Joelle Jolivet : un livre tout en noir et blanc qui se déplie en accordéon avec des paysages du monde, d’un coté le jour, de l’autre la nuit
Tigre, ce petit tigre de Malika Doray
Les livres d’Helen Oxenbury (en anglais): I see, I hear, I touch, I can, Clap hands…
Les collections Ministeps et Sachen suchen de Ravensburger (livres en allemand) : très beaux dessins réalistes : Alles, was Räder hat ; Wenn kleine Tiere müde sind ; Augen, Bauch und Händ ; Sachen suchen meine Fahrzeuge…
Les livres sonores de la collection Mes promenades sonores de chez Didier Jeunesse, pour des mini-compositions de bruitages très intéressantes
Livres-cd :
Mon imagier des instruments de musique, Mon imagier sonore, Mon imagier des animaux sauvages, Coco et le tambour… Collection Eveil Musical de Gallimard Jeunesse
Jazz sous la lune et Berceuses et comptines berbères chez Didier Jeunesse
La Grande Panthère Noire, racontée par Philippe Noiret (Père Castor)
L’énorme crocodile de Roald Dahl, raconté par François Morel sur une musique d’Isabelle Aboulker (Gallimard)
Contes d’Afrique racontés par Souleymane Mbodj et illustrés par Virginie Guérin (Milan): dessins très laids mais conteur magnifique
Albums :
Le Noël de Balthazar d’Emma kelly, Marie-Hélène Place et Caroline Fontaine-Riquier
La série Castor-Tétu de Jean Leroy et Audrey Poussier
Le cerf-volant de Toshiro de Ghislaine Roman et Stéphane Nicolet
C’est pas gagné ! deYumiko Fukuzawa
D’ici je vois la mer de Joanne Schwartz
Contes Inuit de Emmanuelle Stimamiglio, Sylvie Teveny et Laura Guéry
Documentaires:
Collections Mon premier doc et Mon premier animalier (Auzou), très belles photos
La nuit, La Lune, L’espace, Le Pain, Le chocolat, Voyage en avion… Mes p’tits docs (Milan)
Enfant, je me souviens très bien avoir adoré les J’aime Lire de mon époque (années 80) qui étaient alors souvent magnifiquement illustrés. Ce sont surtout eux qui m’ont donné le goût de la lecture.
Je recommande également le CD les Misérables de Victor Hugo raconté par Guy Tréjan, que j’ai écouté des dizaines et des dizaines de fois enfant avant de lire un jour le roman intégral, ainsi que la vie de Mozart racontée par Gérard Philippe.
Voilà, j’espère que cela fera découvrir des choses intéressantes aux personnes qui nous lisent.
A bientôt