Allaitement long : pourquoi j’allaite encore après 2 ans

allaitement long

Mon P’tit Loup a eu 2 ans à la fin mars, et il est toujours allaité. « Super » diront certains. « Quoiiii ? Tu l’allaites encore ???! Mais tu comptes l’allaiter jusqu’à quel âge ? Il mange au moins ? » diront d’autres. Bien que je puisse comprendre que cela suscite des réactions dans une société où l’allaitement long est loin d’être la norme, j’avoue que je commence à fatiguer de devoir sans cesse me justifier d’un acte qui me paraît si naturel.

Je sais que, l’air de rien, nous sommes nombreuses dans ce cas. J’avais donc envie de replacer les choses dans leur contexte et surtout, de parler de mon expérience personnelle pour peut-être, qui sait, permettre à certains de mieux comprendre l’allaitement long (non, nous ne sommes pas des mamans complètement perchées et inconscientes qui refusent de voir leurs enfants grandir ! 😉 ).

« Allaitement long »… pour qui ?

Pour commencer, je pense qu’il est nécessaire de poser quelques bases afin de replacer l’allaitement long dans un contexte plus juste.

Peu de personnes le savent, mais l’OMS recommande l’allaitement jusqu’aux 2 ans de l’enfant au moins : exclusivement jusqu’à ses 6 mois, puis en complément d’une alimentation solide jusqu’à ses 2 ans, pour finalement continuer « autant que la mère et l’enfant en ont envie ». Nous ne sommes donc pas totalement à l’ouest, nous les mamans qui allaitons « longtemps » !

D’ailleurs, cette notion « d’allaitement long » ou « d’allaitement prolongé » est finalement très subjective. « Long » par rapport à quoi ? « Prolongé » par rapport à quoi ? La norme, mais laquelle ?

Si l’on parle de la norme culturelle, alors oui, en France ou en Belgique, j’allaite de manière « prolongée » (d’ailleurs, je crois que dès que l’on dépasse 6 mois, on rentre dans cette catégorie, malheureusement). Mais si j’habitais en Suède ou au Japon, deux pays où la culture de l’allaitement est bien différente (notez que j’ai pris soin de citer des pays industrialisés !), alors on dirait simplement que « j’allaite ». Et dans certaines parties du monde, c’est si je n’allaitais plus mon fils que je passerais pour une « extraterrestre » ! 😉

Si c’est de norme biologique dont on parle, alors il n’y a absolument pas lieu de qualifier mon allaitement de « prolongé ». Savez-vous que le sevrage naturel se situe entre 2 ans et demi et 7 ans ? Cela signifie que si on les laisse faire, les enfants arrêtent d’eux-mêmes de téter dans cette tranche d’âge (et oui, ils sont capables de s’arrêter d’eux-mêmes un jour !). Cet arrêt se fait de manière très progressive, au point que la maman peine souvent à dater de manière précise le sevrage. La fourchette d’âge est très large, tout simplement parce que comme pour les autres acquisitions, le rythme de sevrage naturel est propre à chaque enfant. Et bien sûr, l’environnement influe également (les enfants auront tendance à téter plus longtemps dans des civilisations de chasseurs-cueilleurs que dans les sociétés occidentales par exemple, où l’âge moyen du sevrage naturel se situerait plutôt autour de 3-4 ans). Tout cela pour dire qu’il ne faudrait pas oublier que depuis la nuit des temps, les enfants ont été allaités plusieurs années. C’est comme cela que des milliards de petits êtres humains ont grandi. À l’échelle de l’humanité, sevrer un enfant de quelques mois seulement est extrêmement récent. Anthropologiquement parlant, c’est le sevrage avant 2 ans qui est « hors norme » !

Et puis, si l’on y réfléchit bien, n’est-ce pas totalement insensé qu’il paraisse plus normal pour un bambin de boire le lait d’une autre espèce plutôt que celui que sa maman a spécialement fabriqué pour lui ?

De nombreuses personnes qualifient l’allaitement long de « malsain », et même d’« incestueux ». Non seulement ces propos peuvent être extrêmement blessants pour les mamans concernées, mais en plus, ce sont des inepties ! L’inceste est contre-nature, or l’allaitement est tout ce qu’il y a de plus naturel ! D’après les ethnologues, l’attachement rend la relation sexuelle impossible. L’allaitement long favorisant un lien attachement fort et sain, il serait donc plutôt un facteur de prévention. Les mères qui affligent des violences incestueuses à leurs enfants n’en arrivent pas là à force d’une trop grande proximité quotidienne ou du contact charnel de l’allaitement ! C’est le résultat de troubles psychologiques bien à part. Un adulte qui a une personnalité équilibrée ne sera jamais attiré de cette manière par son enfant, même en étant très proche de lui… Allaiter son bambin n’a rien de malsain ni d’incestueux !

On entend également souvent que les mamans empêchent leurs enfants de grandir. J’avais vu un jour dans un reportage une psychologue affirmer avec un aplomb incroyable que les mères allaitant des bambins le faisaient de manière totalement égoïste, pour satisfaire leurs propres besoins. Qu’elles empêchaient ainsi leurs enfants d’explorer le monde, de grandir, de devenir autonomes. Je crois que cette psychologue n’a jamais dû essayer de forcer un bambin à faire quelque chose qu’il ne veut pas faire ! On ne peut évidemment pas forcer un bambin à téter ! S’il le fait, c’est simplement qu’il en a besoin. Et s’il n’en a pas envie, essayez un peu de le persuader ! 😉 S’il préfère, à un instant T, explorer le monde, il l’explore, et c’est tout 🙂 ! Pour l’anecdote, j’ai hier proposé à mon P’tit Loup la tétée (chose que je ne fais que très rarement) pour réaliser la photo de cet article. Très vite, il a préféré aller jouer, et je pouvais toujours m’accrocher pour faire ma photo à ce moment-là ! 😉 Quand, à la question « Tu veux téter ? », la réponse est « non, jouer ! », les choses sont claires ! ^^ Alors, pour toutes les autres fois où il demande de lui-même, je pense pouvoir affirmer sans me tromper que c’est de son propre besoin dont il s’agit avant tout 🙂 . Quand à la question de l’autonomie, la théorie de l’attachement (que je développerai davantage dans un prochain article) explique que c’est justement en comblant les besoins de proximité de l’enfant qu’on l’aide à prendre son autonomie : il a besoin d’une base de sécurité solide pour explorer le monde sereinement et devenir autonome. Cette base lui sert de tremplin : il y revient dès qu’il en ressent le besoin, pour se « recharger » de sécurité affective, qui lui permet ensuite de repartir pour de nouvelles découvertes. Pour la grande majorité des bambins, cette base est en premier lieu la maman, qui est souvent la figure d’attachement principale. Pour les bambins allaités, la tétée fait partie intégrante de cette base de sécurité maternelle : en tétant, l’enfant « fait le plein » de sa maman pour repartir de plus belle vers de nouvelles aventures ! Peut-on imaginer, pour un bambin, une plus belle source de réconfort que le sein et le lait de sa maman ? Je ne crois pas ! 🙂

Oui, allaiter longtemps est parfaitement normal, sain et naturel, et je pense que s’il y a un problème quelque part, c’est du côté de la perception de cet acte naturel dans notre société, où il paraît bien plus normal d’utiliser ses seins pour vendre un gel douche plutôt que pour nourrir son enfant ! Les seins sont si sexualisés qu’on en oublie leur fonction première, et c’est bien dommage.

Donnez-moi une bonne raison d’arrêter ! 😉

À la réflexion, je ne peux même pas dire que cet allaitement long relève d’un choix. Je n’ai pas vraiment choisi d’allaiter après 2 ans, je dirais plutôt que je n’ai pas choisi d’arrêter. Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne vois aucune bonne raison de le faire !

Pourquoi supprimer ces beaux moments ?

Les tétées sont pour mon fils et moi des moments tendres, complices et câlins. Très souvent, lorsque nous nous installons pour la tétée, mon P’tit Loup rit de bonheur ! Pendant la tétée, je chéris de l’avoir tout contre moi, caresse sa peau douce, respire la bonne odeur de ses cheveux, l’embrasse tendrement. Il est fréquent qu’il me fixe de longs instants, yeux dans les yeux, d’un regard plein d’amour qui fait fondre mon cœur de maman ! ❤️ À son âge, il verbalise un certain nombre de choses autour de l’allaitement. Il parle de la « tétée avec maman », demande des « grosses tétées », demande à téter l’« autre côté » pour changer de sein 😉 . Il y a la « tétée allongée », la « tétée assis », et même la « tétée serviette » (après le bain) et la « tétée couette » (dans le lit), et je précise que ces appellations ne sont pas de moi ! 😉 Et nous devrions renoncer à ces instants ?

Pourquoi priver mon fils de cette source de réconfort ?

Le sein n’est pas que nourricier. Il console, rassure, apaise. En cas de gros chagrin, le sein est LA chose qui console mon P’tit Loup à tous les coups. Lorsqu’il se fait mal et que le « souffle magique » ne suffit pas, la tétée parvient toujours à le calmer. En cas de réveil impromptu, la tétée le rendort instantanément (je ne compte plus les siestes qui ont ainsi été sauvées lors des travaux des voisins !). Et nous devrions nous en passer ?

Lorsque je regarde autour de moi, je constate que l’immense majorité des enfants de 2 ans qui ne sont pas allaités boivent encore leur lait au biberon et/ou tètent une tétine pour se rassurer et pour s’endormir. La plupart ont également un doudou (je rappelle que mon fils n’en a pas). J’ai entendu à plusieurs reprises des mamans expliquer que malgré les inconvénients d’un point de vue nutritionnel, elles continuaient à donner du lait de croissance au biberon à leurs enfants de 2-3 ans « parce qu’ils y étaient attachés ». C’est un choix sensé que je comprends. Et bien mon P’tit Loup, lui, est (très !) attaché au sein. Pourquoi devrait-il, lui, y renoncer ? Rappelons que le biberon, la tétine et le doudou, aussi utiles soient-ils, sont des substituts du sein maternel. Pourquoi mon P’tit Loup devrait-il se sevrer du sein, quand la grande majorité des enfants de son âge ne sont pas encore sevrés de leurs biberons/tétines/doudous ? Est-ce que je vais moi, dire aux parents de ces enfants qu’il serait temps de les supprimer ? Bien sûr que non ! Ce serait très mal perçu et ce serait bien normal. C’est pratiques sont communément acceptées, et il est admis d’une certaine manière qu’elles ne regardent que l’enfant et ses parents. J’aimerais tellement qu’il en soit de même pour l’allaitement prolongé !

Pourquoi priver mon fils d’un aliment de haute qualité ?

D’un point de vue nutritionnel, le lait maternel est un aliment exceptionnel. Il contient des protéines, des glucides, des lipides, des vitamines, des minéraux, des acides gras essentiels… Il est si complet que selon le Dr Garlos Gonzales, si un être humain était seul sur une île déserte et ne pouvait avoir accès à un seul aliment, c’est avec celui-là qu’il vivrait le plus longtemps. Je le cite :

« Notre alimentation doit combler toute une série de besoins. Le seul aliment capable de combler, à lui seul, tous les besoins d’un être humain, du moins durant une partie de sa vie, est le lait maternel. Un nouveau-né est parfaitement nourri, pendant six mois ou plus, uniquement avec le lait maternel ; mais personne ne serait parfaitement alimenté, ni au cours de son enfance ni à aucun autre moment de sa vie, s’il passait six mois à manger seulement de la viande, ou seulement du pain, ou seulement des oranges. […] Le lait maternel est plus près d’être un aliment parfait, à quelque âge que ce soit, que n’importe quel autre aliment connu. Un naufragé sur une île déserte pourrait survivre pendant beaucoup plus de temps s’il disposait de lait maternel que s’il disposait seulement de pain, ou seulement d’oranges, ou seulement de pois-chiche, ou seulement de viande… » [1]

De plus, il s’agit d’un aliment « sur mesure » qui s’adapte en permanence aux besoins de l’enfant, et c’est encore vrai pour un bambin !

J’ai la chance d’avoir cet aliment parfaitement adapté à mon fils et d’une qualité nutritionnelle exceptionnelle sur moi en permanence. Et je devrais cesser de le lui donner (alors qu’il en réclame : combien de parents peinent à faire manger des aliments sains à leurs enfants ?) au profit d’un lait de moins bonne qualité (que je devrais payer en plus !), juste parce que le contenant ne plait pas à certains ? À l’heure où l’on valorise l’alimentation saine, locale, bio et zéro déchet, rappelons-nous que le lait maternel est tout cela à la fois ! 🙂

Et c’est sans parler des anticorps qu’il contient ! Savez-vous que lorsque l’enfant grandit et tète moins, la concentration de facteurs immunologiques du lait de sa maman devient plus élevée ? Mon P’tit Loup n’a été malade que deux fois cet hiver, et encore, à chaque fois, en à peine deux jours, tout était fini. Il est arrivé à plusieurs reprises depuis sa naissance que toute la famille soit malade sauf lui ! Ce qui est logique puisque lorsque la maman est en contact avec des agents pathogènes, elle transmet à son enfant, via son lait, les anticorps permettant de le protéger contre les infections qu’ils peuvent transmettre. Et nous devrions le priver de cette superbe protection ?

(Accessoirement, allaiter mon fils est bon pour ma santé également. Savez-vous que l’efficacité de les protections contre l’ostéoporose, le diabète de type 2, ainsi que les cancers du sein, de l’utérus et des ovaires induites par l’allaitement sont proportionnelles à la durée de celui-ci ?)

Maintenant, j’écoute mon instinct de maman avant tout !

N’en déplaise à certains, je ne vais pas nous priver de tous ces bénéfices pour rentrer dans un moule qui ne me correspond pas, ne correspond pas à ma vision de la maternité et surtout ne correspond pas à mon fils qui manifeste clairement qu’il a toujours besoin de téter.

Très sincèrement, je ne pensais pas allaiter aussi longtemps. Cela s’est tout naturellement imposé à moi. Je m’étais fixée au départ un objectif de 6 mois. Une fois ce cap atteint, tout se passait tellement bien qu’il n’était plus question d’arrêter. D’autant plus qu’on était au début de l’automne et que mon P’tit Loup allait commencer un petit peu de crèche : je voulais que son système immunitaire soit boosté au maximum ! Je me suis alors dit que j’allaiterais probablement 1 an. Lorsqu’on mon fils a eu 1 an, je ne me voyais absolument pas y mettre fin ! Les tétées étaient des moments de pur bonheur pour lui comme pour moi. Je me suis alors dit que cela durerait probablement jusqu’à ses 18 mois. Puis de 18 mois, « l’échéance » est passée à 2 ans, et maintenant que nous y sommes je ne me fixe plus de date limite ! Quel intérêt d’en fixer une pour ne jamais la tenir ? D’autant plus qu’au départ, c’est la boule au ventre que je me suis sérieusement demandée si je ne ferais pas mieux d’arrêter, parce qu’il avait déjà tel ou tel âge ! Mais moi je savais bien au fond, dans mon cœur et dans mes tripes, que ni lui ni moi n’étions prêts à arrêter. Le Dr Sears conseille de se méfier du « maternage selon le calendrier », qui consiste à mettre fin à certaines pratiques non pas parce que nous ou notre enfant nous sentons prêts, mais parce que la société dicte qu’à tel ou tel âge, elles doivent cesser. Je rejoins totalement sa pensée, je la comprends tellement maintenant ! Aux oubliettes le calendrier, les « il faut que » et les « il ne serait pas trop grand pour ? ». Tant que mon P’tit Loup en manifeste le besoin, tant que cela me convient et que cela s’intègre bien dans notre équilibre familial, il n’y a tout simplement pas de bonne raison d’arrêter l’allaitement, et nous continuons ! J’écoute mon fils, j’écoute mon cœur, et j’arrête de compter ! Alors, à la question : « tu vas l’allaiter jusqu’à quel âge ? », je réponds tout simplement que je ne sais pas. Nous verrons bien où le vent nous porte ! 🙂

Comme le dit le Dr Sears :

« Tant que les deux membres du couple formé par l’allaitement profitent de cette relation, l’expérience devrait être poursuivie jusqu’à pleine satisfaction de la mère et de l’enfant ». [2]

Mais que l’on se rassure : mon P’tit Loup mange très bien, parle très bien, explore le monde (il est loin d’être toujours collé à moi !), et on me dit souvent qu’il est très dégourdi et autonome pour son âge ! Notre relation est parfaitement saine, et il a également développé un lien très fort avec son papa. Bref, tout va très bien, merci ! 🙂

Finalement, beaucoup de personnes se permettent de juger l’allaitement long sans le connaître ni le comprendre. D’ailleurs, je pense que sans l’avoir vécu, on ne peut pas réellement le comprendre. Moi aussi, je trouvais cette pratique quelque peu étrange, avant !

J’ai envie de dire aux mamans dans le même cas que lorsque le dialogue paraît impossible, mieux vaut laisser parler et se concentrer sur l’essentiel : la belle relation d’allaitement que l’on a la chance d’avoir construite avec son enfant.

J’allaite toujours mon fils de 2 ans et ce n’est ni par provocation, ni par militantisme. C’est simplement la continuation d’une belle histoire entre lui, moi, et aussi son papa. L’allaitement est en nous, il fait partie intégrante de notre façon de vivre à tous les trois. Et ce n’est pas le regard des autres qui y changera quelque chose ! 🙂 ❤️

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Note importante : Cet article n’est en aucun cas un jugement envers celles qui font autrement. Je conçois tout à fait que l’on ne souhaite pas allaiter des années, que cela ne convienne pas à tout le monde… J’aimerais simplement que les mamans qui ont choisi de le faire soient davantage respectées dans leur choix. 🙂

Sources et références :

[1] Dr Carlos Gonzáles, Mon enfant ne mange pas, Ligue La Leche, 2010, p 156

[2] Dr William Sears, Etre parent la nuit aussi, Ligue La Leche, 2006, p 24

À propos des recommandations de l’OMS : http://www.who.int/nutrition/topics/exclusive_breastfeeding/fr/ 

À propos de l’inceste :

Nathalie Roques, Vivre la relation avec son bébé, 2005, p80

À propos du sevrage naturel : 

La Leche League, L’Art de l’allaitement maternel, 2015, p 444, 445

Dr William Sears, Etre parent la nuit aussi, Ligue La Leche, 2006, p  24-25

http://www.dur-a-avaler.com/allaiter-laits-maternises-sevrage-enfant-nourrissons/

À propos de la qualité du lait maternel, même pour un bambin…

https://www.lllfrance.org/index.php?option=com_k2&view=item&id=1158&Itemid=130

La Leche League, L’Art de l’allaitement maternel, 2015, p 453

À propos des anticorps du lait maternel :

https://www.lllfrance.org/index.php?option=com_k2&view=item&id=1158&Itemid=130

À propos des bienfaits de l’allaitement long sur la santé de la maman :

http://www.claude-didierjean-jouveau.fr/2017/04/13/allaitement-sante-femmes/

 


57 thoughts on “Allaitement long : pourquoi j’allaite encore après 2 ans

  1. maman délire Répondre

    bravo pour ce bel article très bien argumenté. le jugement des autres est souvent un amalgame de clichés et d’idées reçues..avec une petite pointe de jalousie inconsciente peut être…

    1. Floriane Répondre

      Merci beaucoup ! 🙂

  2. melmelboo Répondre

    Oh tiens, tu parles de moi 😉

    1. Floriane Répondre

      😉

      1. agnes Répondre

        Merci pour cet magnifique article… 25 mois d’allaitement et énormément de questionnements pour nous ☺️

  3. Mandy Répondre

    Chez nous, le sevrage c’est fait assez naturellement après leurs 18 mois. Mes jumeaux étaient intéressés par leur univers et demandaient de moins en moins le sein. Comme j’étais très fatiguée, j’en ai profité pour ne pas le proposer systématiquement. Puis, lorsque je le proposais, souvent ils refusaient. Seul l’un d’eux a continué pendant les siestes et au coucher du soir et la nuit. Aujourd’hui, ils ont tout juste 2 ans et recommencent à m’en parler, à les montrer. Cela suscite beaucoup de curiosité. C’est assez rigolo. Je regrette un peu de ne pas avoir continué, mais en même j’étais exténuée. En tout cas le regard extérieur ne m’a pas vraiment gêné. Mon mari m’a toujours soutenu et mon entourage aussi. Quand je lis certaines histoires dans la presse, je pense avoir de la chance de ne jamais avoir été confronté à des propos désobligeants.

    1. Floriane Répondre

      Merci pour ton partage d’expérience ! Comme quoi, les enfants sont si différents…18 mois, c’est justement l’âge où mon fils était le + demandeur ! 😉 Il tète encore pas mal mais ça s’est nettement « calmé » depuis… C’est amusant de voir que tes jumeaux s’en souviennent et t’en parlent ! 🙂
      Je te rejoins pour les histoires dans la presse. Je n’ai jamais été mise dehors de nul part (et pourtant j’allaite partout ou presque), et heureusement parce que je pense que j’aurais du mal à me contenir !

      1. Floriane Répondre

        Et j’ajouterais que tu as un sacré mérite pour avoir allaité des jumeaux pendant 18 mois ! Bravo !

  4. Julie Répondre

    Bonjour Floriane, je voudrais revenir sur un élément de votre article… sachant que malgré ce que je vais vous apprendre je suis complètement pour l’allaitement long!!!
    Mais malheureusement notre lait n’est pas « sain »: je m’explique : il est pollué :-(, c’est triste mais cést une réalité. Une de mes amies travaille dans un labo, par curiosité elle avait analysé le lait de certaines collègues, et du coup vu que j’allaite elle a voulu analyse le mien… et il est aussi pollue que celui de ses collègues alors que je mange pas trop mal :-(. Voilà je me disais que vous ne deviez pas le savoir…

    1. Demoiselle B. Répondre

      Bonjour Julie,

      J’ai pensé la même chose en lisant l’article mais je pense que ce qu’elle a voulu dire c’est surtout qu’on peut pas comparer un aliment mort (de la poudre de lait) et un aliment vivant (notre lait maternel) qui répond aux besoins du bébés en permanence, qui s’adapte en fonction de son âge, en fonction des maladies de nos petits …Bref même si les pesticides passent, ca sera autre chose que le lait d’une vache élevée aux hormones, antibio, nourrie aux OGM et pesticides …
      Et notre alimentation est polluée par TOUT, les dérivés des plastiques sont partout … C’est difficile d’y échapper donc quitte à choisir consciemment, l’allaitement reste quand même la meilleure option.

    2. Floriane Répondre

      Bonjour Julie. Effectivement le lait maternel est pollué car la pollution est partout, et c’est bien triste. Effectivement, lorsque je parlais « d’aliment sain », je pensais plus à la qualité purement nutritionnelle (dans le sens où une tétée sera bien meilleure nutrionnellement parlant que du lait de vache, du pain ou un biscuit ^^) Je ne prenais pas en compte ce facteur de pollution environnementale, et il est vrai que le lait maternel d’il y a 100 ans était sûrement nettement plus sain à ce niveau. Cependant, le lait maternel d’aujourd’hui n’est pas plus pollué que le lait animal, et qui de plus contient des antibio/vaccins/hormones… Tout facteur confondus, le lait maternel, même « pollué », reste de loin le choix le plus sain pour la santé du bébé.

      Voici un article intéressant qui parle des études sur le sujet 🙂 https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/allaiter-aujourd-hui-extraits/1113

      Mais effectivement, je pense qu’il est important d’avoir ce fait en tête lorsqu’on allaite, pour veiller à notre alimentation et limiter les polluants au maximum (je dis cela maintenant mais je ne l’ai pas toujours fait, surtout aux tous débuts de l’allaitement).

      Merci pour ces remarques pertinentes 🙂

  5. Maman Brouillon Répondre

    Je n’ai pratiqué l’allaitement avec mon fils que jusqu’à 6 mois et encore ce n’était pas directement car il m’était impossible de le mettre trop longtemps au sein à cause de douleurs insupportables. Je tirais donc mon lait et même avec la machine cela restait un supplice. Ce fut la plus grosse déception et mon plus gros échec en ce qui concerne ma vie de maman.
    Avant de devenir maman j’étais comme la majorité des gens, je ne comprenais pas que l’on puisse allaiter son enfant si longtemps. Aujourd’hui que je suis devenue mère et finalement une fois concerné, je me suis renseignée et j’ai changé totalement d’avis. Je respecte totalement les mamans qui désirent allaiter tard. Je ne comprends pas (même avant de changer d’avis) comment des mamans peuvent même parfois se faire insulter parce qu’elles allaitent leurs enfants de manière prolongé. Je t’envie même au contraire car c’est quelque chose finalement que je n’ai pu faire de manière direct. En plus d’être beau, de donner le meilleur à ton enfant, tu partages un moment magique et unique avec lui… J’espère que pour mon prochain bébé je pourrais le faire…

    1. Demoiselle B. Répondre

      Maman Brouillon, ton commentaire est très touchant.

      Je ne sais pas si tu connais ce site : http://www.allaiteraparis.fr/

      C’est une conseillère en lactation qui propose une newsletter où elle envoie à tous ses abonnés les problèmes que rencontrent ses patientes.

      Je trouve que c’est une idée FORMIDABLE il y a en plus un accès à tout l’historique des newsletters dans son site et ca permet de se rendre compte de tous les problemes (et de toutes les solutions) qu’on peut rencontrer en allaitant !

      Personnellement je n’ai eu AUCUN problème avec mon fils et il est encore allaité à presque 7 mois. Mais justement je me rends compte que ça aurait pu être tout autre avec un mauvais accompagnement. Je n’imaginais pas tous les problèmes qui pouvaient exister !!

      1. Maman Brouillon Répondre

        Merci pour ta réponse. Je suis allée sur le site. J’ai regardé les archives mais je n’y ai trouvé qu’un cas qui avait l’air de ressembler au mien et le traitement qu’elle proposait n’a pas eu d’effet sur moi. Je me suis inscrite à la newsletter. Ne sait on jamais, j’aurais peut être un jour la réponse à mon problème. En tout cas c’est très gentil d’avoir pris le temps de me répondre et de m’avoir orienté

    2. Floriane Répondre

      Que ton expérience a dû être difficile 🙁 Ton bébé a-t-il eu son frein de vérifié par un spécialiste de la santé ? Parfois, un frein de lèvre peut causer des douleurs terribles, et une fois coupé tout s’arrange… De terribles douleurs peuvent être aussi liées à une mauvaise position, une candidose (qui se soigne avec un traitement). Je suis très touchée par ton témoignage et triste que personne ne t’ai apporté de solution :(.
      Je te souhaite de ton coeur que ton prochain allaitement se passe au mieux, que ce soit simplement une belle histoire, sans douleurs ! Je te conseille vivement, à ce moment là, de te rapprocher d’une association de soutien à l’allaitement comme la Leche League, et de les appeler sans tarder en cas de difficulté. D’assister aux réunions s’il y en a près de chez toi. Et/ou de consulter une conseillère en lactation certifiée. J’ai entendu plus d’une histoire d’allaitement sauvé par ces conseillères…
      Merci pour ton commentaire et partage d’expérience !

  6. Claire Répondre

    Merci pour cet article très complet. Quand j’ai commencé à allaité ma fille, je ne me suis jamais vraiment posé la question jusqu’à quel âge, mais je pensé aux alentours de 6 mois. Et puis, une fois que ces partie, je vois pas pourquoi arrêter. Je n’y voit que des avantages! Pour moi, c’est un peu comme un couteau suisse, ça sert à tellement de choses!
    Par contre, j’allaite en public, cela ne me pose pas de soucis et je pense que c’est ainsi que l’allaitement « long » sera mieux accepté 🙂

    1. Floriane Répondre

      J’aime bien la comparaison avec le couteau suisse, c’est tout à fait ça ! 😉
      J’allaite dans les lieux publics aussi, de manière très discrète (enfin je pense ^^) mais à peu près partout tout de même 🙂 Je suis bien d’accord avec toi, cela contribue à « banaliser » l’allaitement « long » 🙂

  7. Alexandra Répondre

    J’ai beaucoup aimé ton article, très complet et instructif.
    Moi aussi, j’ai allaité ma fille jusqu’à 30 mois, elle s’est arrêtée d’elle-même. Malheureusement, j’ai entendu beaucoup de préjugé de la part d’ami(e)s, et ce qui m’a le plus blessé, c’est les remarque venant de ma mère.
    Mais, je ne me suis jamais laissé influencer.
    Bisous et continue comme ça

    1. Floriane Répondre

      Merci pour ton témoignage ! Effectivement de la part de ta mère en particulier, j’imagine que ça a été très dur 🙁 Tu as bien fait de ne pas écouter malgré tout.
      A bientôt, merci pour tes encouragements ! 🙂

  8. Genon Répondre

    Bravo très bel article dans lequel je me retrouve ,je nous retrouve mon fils et moi totalement… loulou aura 26 mois à la fin mai et est toujours allaité … du bonheur partagé !! Et pareil je n’étais pas parti pour tenir aussi longtemps,échéances après echeances je suis arrivé à me dire qu’il arrêtera quand il voudra tout simplement…. et allaiter en public ne m’a jamais freiner quoi de plus naturel !!!
    Allez sur ce la bise les mums

    1. Floriane Répondre

      Merci pour ton témoignage 🙂 Et je suis comme toi pour l’allaitement en public 🙂

  9. Sophie Répondre

    Merci pour ce bel article ! Je l’ai trouvé tellement bien écrit, il explique bien ce que je ressens (mam’allaitante d’une souricette de 2,5 ans). Si bien, d’ailleurs, que j’ai choisi de le partager sur FB, ce qui me permet de faire une espèce de « coming out allaitement long » auprès de tous mes contacts et, je l’espère, de susciter une meilleure compréhension chez ceux qui étaient au courant et étaient gênés/embarrassés à ce sujet. Bref, merci !

    1. Floriane Répondre

      Merci pour le commentaire et pour le partage ! 🙂 J’espère que tes contacts y réagiront positivement. Je vous souhaite à toi et ta fille une belle poursuite d’allaitement !

  10. despey Répondre

    Un très grand Merci pour cet article qui fait beaucoup de bien. 18 mois que j’allaite, et que je cherche des excuses à cette fameuse question « jusqu’à quand? »… Vous m’avez aidé à mettre des mots sur ce que je ressens, et m’avez soulagé d’un poids. J’ai mtnt ma réponse: finalement nous continuerons l’allaitement tant qu’on en a envie toutes les 2. Donnez moi une bonne raison d’arrêter! Encore MERCI

    1. Floriane Répondre

      Si cet article vous a aidée et soulagée d’un poids j’en suis ravie ! Merci pour votre commentaire, je vous souhaite une merveilleuse poursuite d’allaitement ! 🙂

  11. […] témoignages et de sites ayant attrait à l’allaitement je vous conseille de lire le post de P... https://maman-brouillon.fr/famille/quand-lallaitement-est-un-pur-echec
  12. ines Répondre

    J’étais contre l’allaitement prolongé jusqu’à la lecture de ce billet. Merci d’avoir pris le temps d’expliquer les avantages de l’allaitement après 2 ans. Je voyais de l’inceste mais plus maintenant. Vos arguments ne sont pas tombés dans l’oreille d’une sourde.

    1. Floriane Répondre

      Merci beaucoup, votre retour me touche beaucoup, vraiment ! 🙂

  13. maman sur un nuage Répondre

    Je suis tombée sur ce très bel article suite à un RDV hallucinant que j’ai eu hier avec un gastro-entérologue… qui m’a tellement déstabilisée que j’ai eu besoin de me rassurer. Ma fille a 12 mois et je l’allaite encore matin soir nuit et sieste le week end. Que du bonheur partagé et approuvé par le papa bien sûr. Mais là je devais prendre un RDV pour une coloscopie et j’ai du « avouer » au doc que j’allaitais encore… et quelle réaction il a eu! « mais vous pensez continuer encore longtemps comme ça? savez-vous que votre lait ne lui apporte plus rien maintenant, et ce n’est pas sain! car vous le faites pour vous, par pour elle, et si vous sevrez elle pleurera 2 ou 3 jours et puis ça passera… » et je vous en passe ça a duré 10 min l’histoire j’étais ratatinée au fond de ma chaise et je me sentais tellement mal… J’ai lu l’article de la LLL sur l’intérêt nutritionnel d’allaiter après 12 mois de suite en rentrant à la maison et ça m’a fait un bien fou… et votre article aussi merci. C’est terrible car autour de moi je n’ai absolument personne qui a été dans mon cas et qui comprenne… je passe pour une bobo écolo mais surtout une maman qui ne veut pas lâcher son bébé et ça fait mal…

    1. Floriane Répondre

      Quelle horreur ce médecin ! Et de quoi se mêle-il ? Un gastro-antérologue n’a pas à donner son avis sur l’éducation où le moyen de rassurer son bébé la nuit… Ce n’est pas pour ça que tu le consultais ! Ignore le et concentre toi sur ton bébé, vraiment. Tu fais tout ce qu’il faut, et tant que cela vous convient à toi et ton bébé, il n’y a aucun problème. Et oui c’est très sain, c’est pratiqué depuis la nuit des temps ! Courage, et j’espère que cette histoire ne vous minera pas trop longtemps, ce médecin n’en vaut pas la peine…

  14. […] Et pour finir, un bel article sur l’allaitement « long ». […]... https://tarteauxparents.wordpress.com/2017/11/01/ailleurs-sur-le-web-oct-17
  15. Aur Répondre

    Bon, j’avais envie de lire votre article pour tenter de comprendre cette pratique. Je n’ai pas d’enfant, j ai une vision plutôt négative de la maternité et j’essaye de travailler sur cette vision pour l’adoucir.
    Mais honnêtement, au bout de la vingtième occurence du mot « bambin » au premier tiers de l’article j’ai été découragée et ça ne fait que renforcer ma vision selon laquelle les mères ne peuvent s’empêcher de « cucufier » dès qu’elle procrée …
    Le mot « enfant » est il trop froid pour vous ?
    Est il nécessaire d’en parler en utilisant un mot connoté comme bambin à chaque ligne ?
    Cela ôte toute crédibilité à votre article qui aurait pu être une présentation objective et pertinente de l’allaitement long (ça commençait bien avec les données de l’OMS) mais ça tourne vite au énorme plaidoyers d’une mere qui s’oublie dans la maternité et témoigne de manière subjective.
    Néanmoins, l important, meme Si cet article manque son effet, est que cette pratique vous rende heureuse, ce qui est le cas visiblement.
    Belle continuation.

    1. Floriane Répondre

      Bonjour et merci pour votre commentaire. Honnêtement, je ne vois pas le problème avec le mot « bambin », extrêmement utilisé dans le domaine de la parentalité. De nombreux experts désignent les tout petits enfants par ce terme dans leurs livres. Alors où est le problème ? Non je n’ai absolument pas peur du mot « enfant », seulement pour moi, le terme « bambin » est plus précis : il désigne un tout petit enfant, entre le bébé et l’enfant justement. Maintenant que mon fils a 3 ans, je parle toujours de lui comme « enfant » dans mes article et vidéos, jamais comme « bambin ». Enfin, tout ça n’est qu’une question de vocabulaire, et je trouve dommage de se désintéresser à ce point d’un article juste pour cette raison. Par ailleurs, qu’est ce qui vous fait penser que je m’oublie dans la maternité ? Vous me connaissez bien peu pour porter un tel jugement…
      Enfin, oui je témoigne de manière subjective, évidemment puisque je parle de mon expérience personnelle 😉

      Au fait, le mot « bambin » apparaît 9 fois dans tout l’article, il ne faut pas exagérer ^^

      1. Mélanie R Répondre

        Bonjour

        Je trouve cet article super et plutôt rassurant pour une maman allaitante comme moi. Le mien a 22 mois et apprécie toujours autant ses tétées, ce qui me rempli de bonheur ! Personnellement, j’apprécie beaucoup le côté « subjectif » de votre article, ce qui le en fait un peu un témoignage, une histoire de vie et c’est particulièrement ça qui le rend intéressant et vivant. Et Je ne dis pas ça seulement.parce que je suis moi aussi maman et allaitant et que le sujet me concerne, J’ai aussi lu des articles entiers écrits par des mamans qui expliquaient pourquoi elles n’avaient pas souhaité allaiter, ce que je respecte totalement.
        Quant au terme « bambin », son utilisation démontre bien ce besoin de se justification que nous avons sans cesse, parce que nous sommes jugées sans cesse pour cet acte si naturel qu’est l’allaitement. Notre société est bien trop fermée d’esprit sur pas mal de points, et l’on s’en rend compte quand on devient maman. Il faut être suffisamment maternante avec l’enfant, mais pas trop quand meme, on se sait pas trop si on lui donne trop damour… Donc il faut le laisser pleurer…mais pas en devenir maltraitant non plus…il faut se séparer rapidement de bébé…mais avoir une relation proche quand même.. bref il faut rentrer dans un certain moule et moi je n’aime pas les carcans.
        Alors oui moi aussi j’allaite encore, pas seulement parce que « Je veux garder mon bébé près de moi » mais parce qu’il s’agit d’un formidable moment qu’on apprécie tous les deux.
        Merci pour cet article.
        Au fait, Du coup il a quel âge votre loulou maintenant ? Est il encore a plaidé ? Bonne continuation

        1. Floriane Répondre

          Merci pour ce commentaire ! Effectivement c’est fatiguant de devoir toujours se justifier dès qu’on ne rentre pas parfaitement « dans les cases »…
          Mon garçon vient d’avoir 3 ans, et il tétait encore il y a quelques semaines, très peu cependant. Il pouvait passer plusieurs jours sans téter, mais parfois demander 2 fois dans une journée. Et sa petite soeur est arrivée, cela fait 2 semaines et il n’a pas demandé depuis. Alors je me demande si c’est vraiment fini ou non, mais j’ai comme l’impression qu’il lui « laisse la place »… A suivre ^^

    2. Do Répondre

      Le terme « bambin » est simplement plus précis que « enfant » et donc plus juste, rien d’autre.

  16. […] http://parents-naturellement.com/allaitement-long/ […]... https://educationeclairee.wordpress.com/2018/05/29/mon-allaitement
  17. […] tétait encore six à huit fois par jour. J’avais parlé de notre relation d’allaitement dans ce... parents-naturellement.com/sevrage-naturel
  18. Véro Répondre

    Mon fils a aujourd’hui 17 ans. Je l’ai allaité jusqu’à presque 3 ans, en ayant repris le travail à ses 4 mois. Je tirais mon lait, le donnais à la crèche. Il n’a jamais bu du lait en poudre.
    Les remarques désobligeantes ?…oui j’en ai eu et je laissais filer!!! Causez toujours! Rien à faire!!! J’étais convaincue +++ et aujourd’hui j’encourage du mieux que je peux les jeunes mamans de mon entourage à continuer, à profiter de ce bonheur qu’est l’allaitement long. Je trouve que malheureusement elles sont, dans l’immense majorité, très mal accompagnées par les pédiatres et autres professionnels de la santé de la petite enfance. C’est dommage et regrettable mais ça fait le bonheur de certains industriels…
    Quant à imaginer l’acte d’allaiter comme un acte incestueux?! Alors là…cela me laisse sans voix!!!
    Continuez jeune maman à écrire, à partager votre expérience, à faire tomber les idées reçues débiles! Vous êtes dans le vrai et vous avez les mots pour le dire.

    1. Floriane Répondre

      Merci beaucoup pour ce beau partage ! <3 Je suis admirative de votre parcours parce qu'il y a 17 ans, cela devait être encore plus incompris qu'aujourd'hui je pense !
      Et merci beaucoup pour vos encouragements pour le blog qui me touchent beaucoup ! 🙂

  19. Stéphanie Répondre

    Bonjour
    Quel réconfort de lire votre article ainsi que les commentaires. Mon fils a 18mois je l allaite et pense continuer tant qu il en éprouve le besoin. Il est tellement paisible, et heureux dans ces moments là que je ne peux imaginer l’en priver. Je ne me voyais pas allaiter en l attendant, je trouvais ça disons assez particulier. Je lui ai laissé le choix à son arrivé et depuis c est son plaisir à lui et ça me réjouit de le lui offrir.
    Mais voila j’appréhende les commentaires qui je pense seront de plus en plus durs au fil des mois. J’ai au contraire toujours fait dans la discrétion (pas d allaitement en public sauf si nécessaire) parce que j’avais besoin de me centrer sur lui au début de peur de mal faire et peur du regard des autres. Ceci m’a valu nombre de critiques entre ceux gênés d une part et les curieux frustrés d autre part.
    Voilà en tout cas merci pour votre témoignage qui m aidera à tenir devant les « tu penses continuer encore longtemps »…
    Bonne journée

  20. SOLANET Répondre

    Bonjour, je suis curieuse près de 2 ans après cet article. Où en êtes-vous aujourd’hui avec votre petit loup? Le sevrage a-t-il pu se faire naturellement comme souhaité? Je me pose ces mêmes questions pour ma fille de près de 20 mois…. Bravo en tout cas pour cet article « très doux » sur une relation maternante et respectueuse des souhaits de maman et bébé.

    1. Floriane Répondre

      Bonjour et merci pour votre retour sur l’article !
      Mon P’tit Loup s’est sevré à la naissance de sa petite soeur.
      J’en ai fait le récit détaillé ici : http://parents-naturellement.com/sevrage-naturel/
      Oui je suis très heureuse de ce sevrage qui a été très progressif.
      A bientôt,
      Floriane.

  21. Nat Répondre

    Merci pour ton article. Je ne me fixais pas d’âge limite mais c’était clair que mon bébé serait encore allaité après ses 12 mois! Je trouve ça dommage qu’ici en France plusieurs mères donnent le bib ou n’allaitent que quelques mois (!) Alors que même avec la diversification l’aliment principal du bébé jusqu’à l’âge d’un 1 an est le lait.
    Je ne ne suis pas Française donc je ne suis pas du tout choquée par l’allaitement jusqu’à 2 ans. Je suis plutôt sidérée par l’allaitement qui dure 6 mois ey je trouve ça très domage quand je vois les tout-petits (qui viennent de naître) avec un bib, je me dis qu’ils n’ont pas connu la chaleur du sein maternel, toute cette douceur et ce réconfort que cela apporte.

  22. mangofan Répondre

    Merci pour cet article!
    J’allaite encore mon garçon de 21 mois et ça fait du bien de se retrouver dans ton expérience! Il m’a fallu du temps pour lâcher prise et nous écouter tous les deux dans notre envie et besoin de continuer, sans se laisser envahir par les remarques de l’entourage!
    Merci 🙂

    1. Floriane Répondre

      Merci pour ton retour et ton joli témoignage !

  23. Lya Répondre

    Tellement vrai. Je suis totalement d accord avec vous. Allaitement long pour tous mes enfants (encore en cours)

    1. Floriane Répondre

      Merci pour votre retour !

  24. Dominique Gaillard Répondre

    Floriane je suis tout à fait rassurée en lisant vos conseils aux jeunes mamans qui hésitent à allaiter leur enfant.
    J’ai 72 ans, j’ai eue mon premier fils en 1970, autant vous dire qu’allaiter à cette époque nous étions des exceptions, pourtant j’´ai demandé à allaiter mon fils, malheureusement après une césarienne qui m’a value 1 mois d’hospitalisation suite à une infection par staphylocoque de système reinale j’ai due bannir mon allaitement, dommage car j’avais beaucoup de lait mais impropre à la consommation.
    Mon fils pour arranger les choses refusait le biberon.
    Les puéricultrices lui bouchait le nez pour qu’il ouvre la bouche afin de glisser la tétine du biberon, pour c’était une torture.
    Mais au deuxième 20 ans plus tard en 1990, qu’elle bonheur j’ai enfin réalisé mon rêve allaiter mon bébé.
    La lactation c’est estompée tout doucement d’elle même, mon fils avait 4 ans.
    Allaiter son enfant c’est la belle chose du monde et la plus naturelle.
    Maintenant il a à son tour une petite sui vas avoir 18 mois, elle est allaitée par sa maman qui comme moi compte bien lui donner le sein tant qu’elle et le petite serons d’accord pour ces moments de pure tendresse.
    Je précise que mère et fille depuis 18 mois non jamais été malade
    La petite mange de tous les légumes, fruits, viande et céréales.
    Sa maman fabrique tous les petits pots de légumes-viandes même exotiques
    Moi en tant que grand mère je fait les gâteaux spéciale bébé et les confitures maison.
    Le papa chef de cuisine fait le pain tous les deux jours, la petite en raffole.
    Bref c’est une enfant pleine de vie, qui à 18 mois parle bien pour son âge et vie une vie très épanouie avec ses parents.

    Je vous en pries allaiter toutes vos enfants comme dans les pays nordiques, d’asie ou d’afrique.
    Il n’y a pas de honte à avoir, C’est la vie,
    Nous sommes des mamans pas des robots. Nos enfants doivent avoir ce qu’il y a de meilleur.

    Vive le lait maternelle, abat le lait trafiqué et pollué proposé par les laboratoires !!!!!!

    Tous les jours des scandales éclatent et des enfants meurent à cause des laits contaminés.

    Courage à toutes les mamans qui allaitent elle on fait le bon choix.

  25. Perrine Marie Répondre

    Bonjour,
    Merci pour ce superbe article que je lis au parfait moment!!! j’allaite ma fille de 21 mois, et je me demande bien comment ça va se terminer cette histoire! mais ai-je vraiment envie que ça s’arrête?? Non… c’est toutes ces réflexions de l’entourage qui me remettent sans cesse en question!
    Et quelque fois des coups de fatigue profond que je mets sur le compte des nuits hachées et surement de l’allaitement qui pompe. Je me demandais si vous aviez pris des compléments type fer, spiruline pour vous booster un peu dans la durée de cet allaitement?
    Merci de votre réponse et bravo pour votre blog qui respire le naturel!!!

    1. Floriane Répondre

      Bonjour et merci pour ce retour et partage !
      Si vous n’avez pas envie que cela s’arrête ni votre fille alors continuez, c’est le plus important et tant pis pour les remarques ^^
      Pour les compléments je prends de temps en temps un complexe de vitamines, je veille à ce qu’il n’y ait pas de fer dedans par contre, je dois éviter le fer de synthèse qui n’est pas très bon pour le foie…

  26. Hind BERRADI Répondre

    Coucou Floriane, ce superbe article je l’ai lu et relu plein de fois pour continuer à me donner du courage pendant cette chouette aventure…mais aujourd’hui il a 29 mois toujours allaité et en cododo…et j’ai l’impression d’approcher ma limite 🙁 et ça me culpabilise. Mais j’ai de plus en plus de mal avec les têtées continues pendant la nuit, mordillage trifouillage du 2eme sein je dois etre à sa dispo en continu, j’ai mal au dos, aux tétons, et je dois m’exécuter à chaque fois qu’il redemande le sein toutes les 2min, à peine je me suis retournée priant que ce soit la bonne cette fois! et non re-larmes et moi qui serre les mâchoires… je prends sur moi jusqu’à l’explosion au milieu de la nuit où je fonds en larmes lui parle sèchement ou hurle dans l’oreiller! j’ai besoin d’extérioriser çà, de prendre en compte mes besoins, ma frustration mais je ne sais pas comment m’y prendre :'( en plus avec le contexte actuel de confinement je me dis qu’il en a plus besoin que jamais…mais du coup moi aussi j’ai besoin de repos :'( je ne sais pas où trouver de l’aide car je n’ai que des avis dans les deux extrêmes : « ah je te l’avais dis, ça fait longtemps que tu aurais du le sevrer! » ou « il est petit il en a besoin, prend sur toi c’est toi l’adulte » j’ose espérer qu’il y a un entre-deux un peu plus…juste pour nous deux :'( désolée pour ce long message…et merci encore Floriane pour tout ce que tu nous partages <3

    1. Floriane Répondre

      Bonjour Hind ! Merci pour ton partage qui me touche beaucoup ! Oh bien sûr qu’il y a un entre 2 plus juste, tu as raison d’exprimer ce qui ne va pas pour toi ! L’allaitement est une relation à 2, et selon moi quand l’un des 2 n’y trouve plus son compte il y a des choses à repenser. Tes besoins sont évidemment importants aussi ! Est ce qu’il sort des dents en ce moment ? Je sais que les quelques fois où j’ai vécu les tétouillages intempestifs comme ça la nuit, avec mes 2 enfants, c’était pour cette raison. J’en étais venue à envisager sérieusement un sevrage nocturne avec mon fils à un moment à cause de ça, et finalement c’était passé rapidement après cette poussée dentaire. Les quelques fois suivantes j’avais pris mon mal en patience parce que je savais que ça durerai peu de temps. Là avec ma fille j’ai vécu il y a quelques temps une semaine comme ça, ça a été moralement parce que je connaissais la raison du coup. Effectivement c’est passé comme c’est venu. Et je savais que le sevrage nocturne n’aurait pas été une solution dans ce cas : il aurait été encore plus fatiguant d’essayer de faire autrement vu le contexte…

      Pour ce qui est du trifouillage du 2ème sein, j’ai connu ça avec mon fils. Je m’étais rendu compte à un moment que je l’avais trop laissé faire, alors que ça m’insupportait. Du coup à un moment donné ce n’était plus possible pour moi, je lui avais expliqué qu’il fallait qu’il pose sa main bien à plat sur ce 2ème sein, ou alors qu’il mette sa main ailleurs parce que sinon ça me dérangeait. A chaque fois qu’il trifouillait, j’interrompais la tétée et je lui demandais de mettre sa main bien à plat immobile. Les première fois forcément c’était dur et il a protesté, et puis finalement il a compris et accepté. Pour ma fille je ne l’ai jamais laissée approcher ce 2ème sein avec sa main A chaque fois qu’elle commence je lui retire aussitôt doucement la main pour la poser ailleurs. Elle n’insiste pas trop ensuite, elle sait que ce n’est pas une option acceptable pour moi je pense…

      Effectivement en cas de mordillage ou trifouillage du 2ème sein, si c’est insupportable pour toi, peut être lui verbaliser déjà, lui expliquer que dorénavant ce ne sera plus possible, et interrompre la tétée quand ça commence ? Accueillir ses émotions/frustrations mais tenir bon ? Peut être passer le relai au papa si possible quand c’est trop difficile dans ces moments là, plutôt que de prendre sur toi ? Bien sûr il ne pourrait pas te remplacer pour la tétée, mais accueillir les émotions avec douceur quand toi tu as besoin de t’isoler seule pour récupérer, plutôt que de risquer d’exploser…
      Pas évident sur le moment c’est sûr, mais à plus long terme je crois que ce pourrait être bénéfique, qu’en penses tu ?

      En tous cas lui exprimer tes besoins ne pourra vous faire que du bien à tous les 2 je pense ! Et je suis convaincue que quand c’est fait avec bienveillance, on y arrive toujours, les bambins sont plein de ressources et peuvent bien comprendre ces choses là. Tu mérites d’être respectée dans tes limites, bien sûr que tu peux poser tes limites, tu n’es pas obligée de tout accepter, subir…

      Bon courage pour tout ! <3

  27. Hind BERRADI Répondre

    Un grand merci Floriane d’avoir pris le temps de me répondre et l’avoir fait avec soin!! ça fait du bien de pouvoir parler de ses propres besoins sans être jugée….en tout cas je lui ai parlé un peu, des fois ça passe il lâche le sein et à d’autres moments (la nuit) il s’effondre en grosses larmes tristes ça me fend le coeur. Le souci est que son papa dort dans une chambre séparée du coup quand la colère m’envahit au milieu de la nuit je n’ai pas trop de relais….j’avoue penser aussi au sevrage nocturne avec la méthode Gordon mais avec ce qui se passe ce ne serait pas juste pour lui en ce moment :'( pour le trifouillage oui! moi aussi je trouve que j’ai trop laissé faire alors que je n’ai jamais aimé, et moi aussi je lui proposais de poser la main bien à plat (hihi) mais j’ai jamais trop insisté…je ferai plus gaffe au deuxième!
    je devrais ptètre quitter la chambre quelques minutes quand même juste le temps de me calmer même s’il pleure et qu’i risque de réveiller les voisins….merci à toi encore et encore et bon courage à toutes les mamannnnns <3

  28. Luzmila Rousvoal Texier Répondre

    Bonjour, quelques temps ont passés depuis ton articles mais le jour où tu l’a écrit mon petit garçon n’était pas encore né. Maintenant il a 22 mois, et il tète plusieurs fois par jours et aussi 1 ou 2 fois par nuit. As-tu une idée à me proposer pour qu’il ne me réveille plus la nuit ? Sont lit étant à l’autre bout de notre chambre, je suppose que ça n’aide pas, mais je dois déménager bientôt alors j’ai prévu que le déménagement servirait de bonne occasion pour avoir chacun notre chambre. Sinon, a vrai dire il m’arrive de me plaindre de l’allaitement quand il demande la tété alors qu’il n’a pas voulu manger son repas par exemple… et alors dans ce cas le père me dit que lui il n’y peut rien… effectivement il ne s’en occupe pas beaucoup alors a moi de trouver une solution. Le papa était réticent a l’idée d’un allaitement « long » il m’avait dit quand tu auras fait 1 an deja ce sera bien, moi j’avais toujours prévu minimum 2 ans mais je sens que ça me tire dessus et pourtant je ne veux pas forcer le sevrage avant 2 ans et demi (j’ai réussi a faire accepter l’idée a mon compagnon, ce qui n’était pas très facile). Mais il y a ces jours où ça me fatigue, et ces jours ou je suis tellement heureuse, alors je continue et desfois je râle

    1. CDH Répondre

      Bonjour, j’arrive de longs mois (ou plutôt de longues années) après la bataille.
      Tout d’abord, merci pour cet article très éclairé.
      Avant d’être maman, (et même un peu après) j’avais moi aussi du mal à comprendre l’allaitement long. Je dois avouer que, sans y trouver quoi que ce soit d’incestueux (alors là je ne comprends pas ce genre de pensée), j’y trouvait un côté un peu malsain.
      Il faut dire que même si l’allaitement n’a jamais été tabou dans ma famille, j’ai toujours entendu ma mère dire « jusqu’à 6 mois c’est déjà bien. Moi j’ai arrêté pour Noël ». Étant née en juin, j’ai donc été plus chanceuse que mes frères qui sont nés en juillet et en août. Et puis je me souviens de ma tante qui a allaité une de ses filles, plus jeune que moi, jusqu’à 4 ans. Puis de la sœur de cette dernière, qui a également allaité son aînée jusqu’à 4 ans. Et pour les deux j’ai toujours entendu des commentaires comme « elle est trop grande », « c’est bizarre à cet âge là », « on peut faire un câlin sans donner le sein »… Et je m’imprégnait de ces idées.
      Lorsque j’attendais mon premier enfant, je me suis dit que je voulais un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois, puis mixte dans l’idéal jusqu’à 18 mois. Je ne me voyais vraiment aller plus loin. Finalement je n’ai pas eu le choix de toute façon, enfin c’est ce que je croyais. Entre 3 et 4 mois, mon fils avait pris 4 cm et pas un gramme. Le pédiatre m’a donc dit que soit mon lait n’était plus assez nourrissant, soit je n’en avais plus assez. Quoi qu’il en soit, il fallait compléter une tétée sur deux avec du lait en poudre. C’était en août 2020, et vu le contexte, je n’avais aucun autre accompagnement. Pas de conseillère en lactation, pas de matinée jeunes parents… Donc j’ai écouté bêtement ce qu’on m’a dit. Et ça à été le début de la fin. En quelques jours, les tétées complétées ont été remplacées, puis une troisième. Finalement il ne m’en restait plus que deux. Et ce n’était pas grave, puisque à cinq mois ça courbe était redevenue normale. Il avait même rattrapé son retard. Deux semaines plus tard, à 5 mois et demi, il ne restait plus qu’une tétée, et monsieur l’a refusé deux jours de suite. Je me suis donc dit, à contre cœur, qu’il était prêt et qu’il fallait arrêter. De toute façon, le tire-lait me donnait de moins en moins de lait… Moi je n’étais pas prête, j’en ai pleuré. Pourtant ça n’a pas été un allaitement facile (crevasses dès le début, candidose détectée au bout de plusieurs semaines, engorgement, mastite…), j’ai failli arrêter bien avant.
      Aujourd’hui, mon grand a 28 mois, et son frère en a 2. Cela fait 1 an que je participe à des matinées jeunes parents. En discutant allaitement avec la personne qui encadre et une autre maman (qui allaite encore après 2 ans et demi), j’apprends que finalement, tout n’aurai pas été perdu, qu’il est possible de relancer un allaitement, et même de le reprendre après un arrêt complet.
      D’ailleurs, avec le recul, je pense que le problème venait de mon alimentation qui était insuffisante, il aurait suffit de pas grand chose pour continuer…
      Alors aujourd’hui, oui, je regrette d’avoir arrêté si tôt. D’autant plus que mon grand est de plus en plus intéressé par le lait que j’exprime. J’ai vraiment l’impression qu’il a envie d’y goûter. Et peut être même de téter, pour faire comme son frère. Je ne sais pas encore si je vais céder à la tentation (ce serait peut-être l’occasion d’arrêter le lait de croissance), mais cela m’étonnerait que je le lui donne directement au sein.
      En tout cas une chose est sûre, c’est que ma vision de l’allaitement long à changé. Non il n’y a rien de malsain. Pourquoi j’ai pu penser ça alors même que mes seins sont tout sauf une zone érogène ? Maintenant que j’allaite à nouveau, je suis même incapable de laisser monsieur y toucher, ils sont réservés à bébé. Et votre article a fini de me convaincre.
      Si je rencontrai le même problème ou un autre problème pour ce deuxième allaitement, je n’écouterais pas mon pédiatre sans réfléchir. Je ferais tout pour prolonger le plus longtemps possible. (J’envisage même le tire-allaitement si bébé préfère arrêter le sein trop tôt.) Mon congel est déjà plein (presque à craquer) pour le « après tétées », pour la nounou, pour les purées, les yaourts,…
      D’autant plus que j’ai enfin réussi à faire intégrer à mon conjoint que non, je n’ai pas à me cacher pour allaiter.
      Résultat, ça me fait culpabiliser encore plus. Parce que déjà, j’ai eu l’audace de faire une petit frère avec qui mon grand doit partager papa et maman, et en plus, parce qu’il n’a pas eu la chance de bénéficier de l’allaitement aussi longtemps que j’espère que son frère en bénéficiera.
      Mais bon, je me console en me disant que je ne savais pas, et que j’ai fait comme j’ai pu.
      Je sais, j’ai été longue, mais ça fait du bien de vider son sac…

  29. Luzmila Rousvoal Texier Répondre

    Bonjour, quelques temps ont passés depuis ton articles mais le jour où tu l’a écrit mon petit garçon n’était pas encore né. Maintenant il a 22 mois, et il tète plusieurs fois par jours et aussi 1 ou 2 fois par nuit. As-tu une idée à me proposer pour qu’il ne me réveille plus la nuit ? Sont lit étant à l’autre bout de notre chambre, je suppose que ça n’aide pas, mais je dois déménager bientôt alors j’ai prévu que le déménagement servirait de bonne occasion pour avoir chacun notre chambre. A vrai dire il m’arrive de me plaindre de l’allaitement quand il demande la tété alors qu’il n’a pas voulu manger son repas par exemple… et alors dans ce cas le père me dit qu’il n’y peut rien… effectivement il ne s’en occupe pas beaucoup alors a moi de trouver une solution. Le papa était réticent a l’idée d’un allaitement « long » il m’avait dit quand tu auras fait 1 an deja ce sera bien, moi j’avais toujours prévu minimum 2 ans mais je sens que ça me tire dessus et pourtant je ne veux pas forcer le sevrage avant 2 ans et demi (j’ai réussi a faire accepter l’idée a mon compagnon, ce qui n’était pas très facile). Mais il y a ces jours où ça me fatigue, et ces jours ou je suis tellement heureuse, alors je continue et desfois je râle

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