Une chose qui revient énormément lorsque l’on parle de parentalité en conscience, c’est la question des limites. « Mais il faut leur mettre des limites ! », entend-on. Alors là j’ai envie de répondre, oui et non. Poser les « limites » nécessaires à la sécurité de l’enfant et à son intégration dans la société, oui. Je préfère dire que je « donne des repères » à mon enfant plutôt que je « pose des limites », mais oui, l’enfant a besoin d’être accompagné : il ne peut pas être laissé livré à lui-même. Par contre, poser des limites « pour poser des limites », non !
IL Y A LIMITE ET LIMITE…
Je m’explique. Si un petit enfant se met en danger, met en danger un tiers, manque de respect à quelqu’un ou abîme quelque chose, alors oui : il est nécessaire de lui donner une consigne alternative qu’il puisse suivre la prochaine fois que la situation se présente, avec douceur et en lui expliquant pourquoi. On pourrait alors parler de « limite » même si je n’aime pas trop ce terme. À la maison, il y a des règles élémentaires à respecter (qui ne devraient pas s’appliquer seulement aux enfants d’ailleurs) : on prend soin des affaires, on prend soin des autres, on ne touche pas au four quand il est chaud parce que c’est dangereux… Par contre, si cet enfant a envie de toucher à quelque chose qui ne soit ni fragile, ni dangereux, où est le problème ? Certaines personnes vont dire qu’il faut lui dire NON pour « lui poser des limites », et c’est là que je ne suis pas d’accord. On ne pose pas de limites, « par principe », au risque que sinon, on se « fasse bouffer par un enfant roi qui fait n’importe quoi ». Il veut probablement toucher cet objet pour le découvrir, il n’y a rien de machiavélique là-dedans ! Je l’ai déjà dit à maintes reprises sur ce blog, l’enfant est bon par nature. Penser qu’il agit de la sorte parce qu’il cherche à nous manipuler, penser que si on ne garde pas un extrême contrôle sur lui en lui interdisant constamment les choses, il deviendra un tyran, c’est bien méconnaître sa nature profonde et la manière dont il se construit. En général, ce type d’entreprises qu’on interprète comme des caprices ne sont que la manifestation d’une force vitale extrêmement puissante qui le pousse à explorer pour découvrir le monde qui l’entoure. Si ces explorations ne nuisent à personne, pourquoi l’en empêcher ? Lorsqu’il met un objet en bouche, sort un à un tous les livres de la bibliothèque, enfonce sa main dans la boue, saute dans les flaques ou escalade une barrière, il exerce sa motricité et entre en lui de multiples connaissances sur le monde qui l’entoure ! Selon Maria Montessori, couper court à ces élans d’exploration nuit gravement non seulement à ses apprentissages, mais aussi à la construction de son esprit. Pour en savoir plus sur ce point, je vous envoie à cet article, et à la première partie de celui-ci 😉 .
Oui, l’enfant est un explorateur, et rien ni personne n’y changera ! Explorer est pour lui un besoin naturel, vital et profond. Interdisez à un bébé de toucher à un objet à sa portée qui l’attire dans la maison, il essaiera tout de même d’y toucher ! Ce n’est pas par provocation, ce n’est pas pour vous énerver, il fait juste son « boulot de bébé » ! 😉 Face à votre résistance, il pourra même avoir des réactions très violentes, et c’est tout à fait naturel ! Pour reprendre les termes de Céline Alvarez : « son intelligence en plein développement se défendra de vous avec une force insoupçonnée » !
« L’esprit de l’enfant est disposé, jusqu’à ses racines, à l’obéissance. Seulement, quand l’adulte lui demande de renoncer à la commande du moteur qui le construit avec des lois inaltérables, l’enfant ne peut pas obéir. C’est comme si, à l’époque de la dentition, on lui demandait d’empêcher ses dents de sortir. Les caprices et la désobéissances de l’enfant sont les explosions d’un conflit vital entre sa poussée créatrice et son amour de l’adulte, qui ne le comprend pas. » Maria Montessori, L’enfant
Pour un bébé, l’attitude la plus adéquate est, j’en suis absolument convaincue, d’aménager l’environnement de manière à ce qu’il puisse toucher tout ce qui est à sa portée en toute sécurité. On retirera les objets dangereux ainsi que les objets fragiles, et alors, plus besoin de poser 500 limites et de passer ses journées à dire « non » ! Lorsque ce n’est vraiment pas possible, alors on pourra alors lui expliquer (et avec le temps, il assimilera bien plus facilement ces règles si elles sont peu nombreuses…).
Donc des « limites », oui, mais à condition qu’elles soient véritablement justifiées ! Mieux vaut qu’il y en ait peu, mais qu’elles soient claires et pertinentes. Et surtout, il y a une manière de les présenter ! Pourquoi ne pas attirer l’attention de l’enfant sur ce qu’il peut faire, plutôt que sur ce qui est interdit ? En lui désignant la limite comme telle, il sera fort probablement amené à vouloir la transgresser car il se représentera le comportement non désiré par images mentales… et alors voudra le reproduire ! C’est humain, nous adulte fonctionnons pareil ! Qui n’a pas ressenti une envie débordante de toucher aux objets désignés par les panneaux « NE PAS TOUCHER » des musées et magasins ? 😉 Si nous adultes avons envie de toucher, imaginez un enfant dont la partie du cerveau permettant l’inhibition des impulsions n’est pas encore mature ! En lui donnant une consigne, on focalise au contraire l’attention de l’enfant sur le comportement désiré, ce qui est beaucoup plus efficace ! Par exemple, on pourra remplacer « Ne marche pas sur la pelouse » par « Reste sur le chemin ».
Voici les mots d’Isabelle Filliozat, je trouve qu’elle formule si bien ces idées !
« Comme si fessées et punition posaient des limites. Ce sont des limites, mais si elles sont le reflet des limites des connaissances et de la tempérance parentale, elles limitent surtout les capacités cérébrales des enfants. Est-ce bien là le but ?
L’enfant a, certes, à apprendre les codes du vivre ensemble et un certain nombre de règles de protection. Mais une limite est une frontière qui entoure et définit un espace.
Pourquoi ne pas présenter à l’enfant cet espace dans lequel il peut s’épanouir, avoir le droit de faire toutes sortes de choses, bénéficier de libertés et permissions plutôt que d’attirer son attention sur les frontières que fatalement, parce qu’on les lui aura désignées, il sera tenté de transgresser ? »
Notons également qu’il peut être dangereux de qualifier un danger « d’interdit » : qu’adviendra-t-il le jour où l’enfant cèdera à cette tentation de le transgresser ? Il est bien plus sécuritaire de lui expliquer en quoi tel ou tel acte est dangereux, de lui dire ce qu’il peut faire à la place, et d’attirer son attention sur autre chose…
Note : j’ai beaucoup parlé ici des limites liées à la sécurité et au respect des autres. Je pense qu’il est également important de préciser qu’une limite peut tout simplement être : la limite du parent ! Dans certains cas, si le parent vit mal un comportement de son enfant bien qu’il ne soit pas « mauvais » en soit, il est bien sûr indiqué qu’il lui en fasse part (avec respect) pour trouver une solution alternative qui leur convienne à tous les deux. C’est ça, la parentalité en conscience : trouver des solutions gagnant-gagnant pour respecter les besoins de chacun…
FAUT-IL POSER DES LIMITES POUR APPRENDRE LA FRUSTRATION AUX ENFANTS ?
On entend également qu’il faille poser des limites à l’enfant pour lui apprendre la frustration, avec le raisonnement suivant : « dans la vie, on ne peut pas avoir ce qu’on veut, la vie est dure, il faut le lui apprendre au plus tôt, il ne faudrait pas qu’il s’habitue aux bonnes choses ! ». Certains vont tenir ce discours dès le berceau. Et bien moi j’ai envie de dire à ces personnes-là que lors de leurs prochaines vacances à la mer, elles devraient mettre leur réveil tôt le matin, rester enfermées dans leur hôtel, et veiller à travailler chaque jour. Oh mais c’est pour leur bien ! Le retour à la réalité n’en sera que moins dur, il ne faudrait pas qu’elles prennent de mauvaises habitudes en profitant du soleil et de la plage tous les jours ! 😉 Je suppose que vous saisissez l’absurdité de ce raisonnement, que pourtant énormément d’adultes appliquent aux bébés et aux bambins. Si l’environnement, à un instant T, permet à l’enfant d’être parfaitement libre et heureux, alors pourquoi vouloir absolument lui rajouter des contraintes inutilement ?
Par ailleurs, le petit enfant subit déjà de nombreuses frustrations, simplement en vivant sa vie de petit enfant ! Il a du mal à se faire comprendre alors qu’il est encore très dépendant, sa petite taille et son immaturité motrice ne lui permettent pas d’accéder à bon nombre de choses (alors que son esprit avide de découvertes ne demande qu’à les toucher !)… Et puis, les simples contraintes réelles de la vie en fournissent à elles seules, des frustrations ! Combien de gros chagrins de frustration ai-je dû essayer de la part de mon P’tit Loup, parce qu’il voulait encore un abricot alors qu’il venait de manger le dernier, parce qu’il avait très envie de manger des fraises alors qu’on était en plein mois de janvier, parce qu’il voulait absolument rentrer dans ce magasin alors qu’il était fermé… ? Ce ne sont pas les occasions qui manquent ! Elles sont bien suffisantes pour un petit être dont le cerveau encore immature ne permet pas de prendre le recul nécessaire face à la frustration, ni de gérer seul ses émotions négatives qui lui procurent un fort sentiment de stress, de détresse et d’impuissance ! Inutile d’en rajouter !
« Le petit enfant est soumis à de multiples frustrations, il est vraiment malveillant d’en rajouter volontairement ». Dr Catherine Gueguen
Et puis, ce n’est pas en rajoutant des frustrations volontairement que l’on aidera l’enfant à affronter les prochaines. Loin de là. L’important, c’est que lorsqu’une frustration survienne, l’adulte accompagne l’enfant avec douceur et empathie afin de l’aider à s’apaiser. C’est cette attitude bienveillante de l’adulte qui permettra au cerveau supérieur de l’enfant (qui contrôle son cerveau émotionnel et archaïque) de bien se développer de sorte que, dans quelques années, il parviendra à mieux gérer seul ses émotions négatives, y compris la frustration. C’est ce que nous apprennent les dernières études en neuroscience. Ajouter volontairement des frustrations, et ensuite ignorer ou disputer l’enfant parce qu’il crie/pleure/se roule par terre, n’aura aucun effet bénéfique à ce niveau, bien au contraire. En rejetant les émotions de l’enfant et en multipliant les épisodes de stress, cette partie du cerveau se développera moins bien, et l’enfant pourra être encore sujet aux tempêtes émotionnelles à un âge où elles devraient devenir exceptionnelles.
Dans les années 1960, Walter Mischel, un chercheur américain, a réalisé une expérience qu’il a nommé « le test du marshmallow », qui avait pour but de mesurer le degré de tolérance à la frustration qu’est capable de supporter un enfant. Il s’agissait de disposer sur une table une assiette contenant un marshmallow, dans une pièce vide, puis de donner les conditions suivantes à l’enfant : « je vais sortir de la salle, puis revenir au bout d’un moment. Soit tu manges le marshmallow tout de suite, et tu n’en auras qu’un. Soit tu attends que je revienne, et tu en auras deux ». Voici ce qui est ressorti de cette étude :
- Avant l’âge de 4 ans, presque tous les enfants mangeaient le premier marshmallow : à cet âge, il est extrêmement difficile de tolérer une telle frustration. Pourtant, à 12 ans, 60% des enfants pouvaient attendre 25 minutes. La tolérance à la frustration se développe donc naturellement au fil des années.
- Après l’âge de 4 ans, les enfants qui étaient capables d’attendre étaient ceux qui avaient confiance dans les adultes. En fait, ceux qui avaient subi des injustices, qui avaient l’habitude d’être trahis par leurs parents, préféraient manger le marshmallow de suite car ils craignaient que l’expérimentateur ne tienne pas parole. Ce point me paraît très important, car il souligne encore une fois l’importance d’une attitude empathique et bienveillante envers l’enfant.
- Lorsqu’on leur indiquait une stratégie pour les aider à surmonter la frustration (par exemple, imaginer que le marshmallow est en fait du coton), ils réussissaient presque tous à attendre 20 mn!
Ce que montre cette étude, ce que « enseigner la frustration », c’est donner des pistes concrètes à l’enfant pour l’aider à la surmonter lorsqu’elle survient. C’est également leur montrer l’exemple : quand nous même sommes en situation de frustration, nous pouvons le lui dire et expliquer à voix haute ce que l’on fait pour se calmer : « Oh non, j’ai raté mon gâteau, je suis tellement frustrée ! J’aurais envie de le jeter par terre ! Bon, je vais respirer un grand coup, penser à autre chose, et je me sentirai mieux… ».
MULTIPLIER LES INTERDITS EST INEFFICACE ET NUIT À LA RELATION PARENT/ENFANT
Multiplier les interdits et les présenter comme tel peut vraiment dégrader la relation parents/enfant : l’enfant risque d’accumuler de la rancœur contre son parent qui vient freiner toutes ses entreprises, souvent sans réelle justifications. Il risque donc de perdre confiance en lui, et sera moins enclin à coopérer et suivre ses consignes, même lorsque celles-ci sont pertinentes. Le parent risque en retour d’endurcir encore plus ces limites et interdictions, d’avoir recours à des sanctions, et c’est un cercle vicieux qui s’enclenche ! Dans ce climat conflictuel, l’enfant sera encore moins enclin à coopérer pour respecter les dites limites. Il sera probablement tenté, au contraire, de les transgresser. Encore une fois, on obtient le résultat inverse de celui recherché… Au contraire, en énonçant des règles simples seulement lorsque cela s’avère nécessaire, en veillant à respecter les sentiments de l’enfant quant au respect de ces règles (en accueillant respectueusement ses sentiments s’il n’est pas d’accord (ce qui ne veut pas dire « lui donner ce qu’il veut »), en l’impliquant dans le processus de définition de ces règles si son âge le permet…), on instaure un climat de confiance bien plus propice à la coopération.
Parfois, on pense qu’il faille absolument dire NON coûte que coûte, pour poser ces fameuses « limites » justement, alors que c’est non seulement inutile et pénible pour tout le monde (parent/enfant), mais en plus totalement contreproductif.
Voici deux exemples concrets. Tous les enfants passent, entre 6 mois et 2 ans, par une « période sensible de l’ordre » (termes de Maria Montessori), où ils sont particulièrement sensibles à l’ordre des choses. C’est-à-dire qu’ils peuvent être profondément perturbés si une chose n’est pas à leur place, ou si un rituel n’est pas réalisé dans l’ordre habituel. Par exemple, un bambin peut demander à ce qu’on lise son livre sur telle place du canapé et non telle autre place, et se mettre dans tous ses états si l’adulte refuse. C’est là que, par méconnaissance du développement de l’enfant et à cause de ces idées répandues sur le besoin de limites, l’adulte sera tenté de refuser la demande de l’enfant, qu’il percevra comme une exigence farfelue, un « caprice ». Et, pour « lui mettre des limites », dira non à tout prix, malgré les hurlements de l’enfant, alors que honnêtement, lui, il s’en fiche pas mal d’être assis à droite ou à gauche du canapé ! En acceptant la demande de l’enfant, qui peut certes sembler étrange mais qui se justifie pleinement quand on prend conscience de son besoin de se représenter le monde, on ne « cède pas à ses caprices », on satisfait à son besoin d’ordre, on accepte ses petites « lubies » de bambin, rien de plus 😉 . De même, lors de sa période du « non », l’enfant de 2 ans ne cherche pas à « tester les limites » comme on l’entend si souvent, mais à s’affirmer en tant que personne : il découvre qu’il est une personne à part entière et a besoin d’affirmer son identité, de se différencier de son parent. Si ce parent le contraint à faire quelque chose qu’il ne veut pas, il refuse et proteste vigoureusement pour protéger cette identité nouvelle et encore fragile. Parfois, ce n’est pas si grave : cette chose peut être faite d’une autre manière ou à un autre moment. Mais, parce que le parent a en tête « qu’il faut mettre des limites », il ne « pliera pas », ne changera pas d’avis, maintiendra coûte que coûte sa décision, ce qui mènera inévitablement au conflit et à la crise. Crise tellement inutile ! Quand c’est possible, pourquoi ne pas trouver une solution qui convienne au parent et à l’enfant ? (Et savez-vous que plus le parent adopte cette attitude de résistance absolue face aux oppositions de son enfant, plus cette « période du non » risque de durer dans le temps ? En trouvant des solutions alternatives invitant à la coopération plutôt qu’en imposant, c’est généralement l’histoire de quelques semaines…).
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La parentalité en conscience ne veut pas dire : laisser l’enfant décider de tout, tout le temps. Elle vise à, lorsque c’est nécessaire, donner des consignes cohérentes et justifiée, et surtout, à trouver autant que possible des solutions gagnant/gagnant en cas de désaccord, pour respecter les besoins de chacun.
Sources et références :
À propos de la nécessité d’attirer l’attention sur les libertés et consignes plutôt que sur les limites :
J’ai tout essayé, Isabelle Filliozat, Marabout, 2013, p 149-150, p 152
À propos du danger d’appeler un danger « interdit » :
J’ai tout essayé, Isabelle Filliozat, Marabout, 2013, p 152
À propos des frustrations quotidiennes des tout-petits :
Vivre heureux avec son enfant, Catherine Gueguen, Robert Laffont, 2016, p 139-140
A propos de la non-capacité du petit enfant à maîtriser ses émotions :
Vivre heureux avec son enfant, Catherine Gueguen, Robert Laffont, 2016, p 37, p 78, p 140-141
À propos du test du Marshmallow (expérience sur la frustration) :
Vidéo d’Isabelle Filliozat : https://www.youtube.com/watch?v=279uZbhP914
À propos de la nécessité de montrer l’exemple pour apprendre la frustration (plutôt qu’en fixant des limites supplémentaires) :
Vidéo d’Isabelle Filliozat : https://www.youtube.com/watch?v=5HpQNeUq8sA
À propos de la nécessité d’accompagner les émotions et des bienfaits sur la maturation du cerveau :
Vivre heureux avec son enfant, Catherine Gueguen, Robert Laffont, 2016 p 24 à 27, p 47-48, p 66, p 78, p 97, p 206 à 208
J’ai tout essayé, Isabelle Filliozat, Marabout, 2013,p 40-41, p 81-82, p 100
À propos de la sensibilité à l’ordre :
L’enfant, Maria Montessori, Broché, 2006, p 44 à 50
Vivre la pensée Montessori à la maison, Emmanuelle Opezzo, Marabout, 2016, p 68
J’ai tout essayé, Isabelle Filliozat, Marabout, 2013, p 96-97
À propos de la période du non :
J’ai tout essayé, Isabelle Filliozat, Marabout, 2013, p 77
Crédit photo :
Photo de Suzie Quiban . Licence Creative Commons.
Claire 5 juillet 2017
Très bon article comme d’habitude qui explique très bien les choses. Je préfère aussi Parker de règles. Et pour ma part les seules règles non négociable sont de ne pas se mettre en danger ou mettre les autres en danger 😉
Floriane 5 juillet 2017
Merci, et merci pour ton partage 🙂
Nadine BETTON 6 juillet 2017
très bon article il est vrai de dire à un enfant de ne pas toucher cela dépend dans quelle circonstance si c’est dangereux oui pour le protéger si il veut toucher quelque chose qui n’est pas dangereux le laisser découvrir c’est bien mais être vigilant quand même si il y a des risques moi pour ma part j’ai une petite fille et un petit fils j’ai des cactus avec des petites aiguilles je les ai prévenus attention si vous touchaient ça pique et ça fait mal les petites aiguilles vont se planter dans votre main et vos doigts ma petite fille jouait et soudainement viens me voir en regardant ses mains j’ai tout de suite compris quelle avait touché au cactus j’ai dû lui enlever toutes les petites aiguilles à la pince à épiler je peux vous dire quelle n’a jamais retouchée les cactus pour les enfants nous leur signalons ou il y a danger mais ils veulent quand même tester c’est tout à fait humain
Nadine
Floriane 12 juillet 2017
Merci pour votre partage 🙂
Céline / une abeille en cuisinne 12 juillet 2017
Très bon article et bel découverte que ton blog
Floriane 12 juillet 2017
Merci et bienvenue ! 🙂
Mélusine Hoffman 4 août 2017
Merci, on manque beaucoup en France de ce genre d’information. Il faut réellement arrêter de prendre les enfants pour « des monstres » ^^
Floriane 4 août 2017
Tout à fait d’accord, merci pour ton commentaire 🙂
lauriemeyerblog 30 avril 2018
Chouette article, bien que lu en diagonale avec bébé qui dort contre moi (d’ailleurs je vais vite continuer la sieste avec elle au lit). J’aime bien votre blog. J’ai pu voir sur Instagram que vous alliez pratiquer l’HNI. Je le fais au quotidien depuis maintenant 4 mois c’est presque un art de vivre… Enfin ça l’est. Avez-vous lu « serre moi fort » de Carlos Gonzalez? Super bouquin où il est également question de limites… Bonne journée.
Laurie
Floriane 4 mai 2018
Super pour le HNI ! On a commencé doucement avec ma fille, pour l’instant on repère seulement les cacas, et elle fait pipi dans le pot presque à chaque fois qu’on lui propose, entre chaque change. Elle porte des couches sinon, je ne sais pas si l’on ira jusqu’au véritable « sans couche », nous verrons où l’aventure nous mène !
Oui j’ai lu serre moi fort, j’adore ! Merci pour ce partage !