Mon passage à vide dans ma parentalité « bienveillante »

Je crois que cet article est de loin le plus difficile que j’aurais eu à écrire depuis la naissance du blog.

Il me paraît pourtant indispensable : pour accompagner au mieux les mamans sur leur chemin parental, il me semble nécessaire que je parle du miens. De tout mon chemin jusque-là. Sans filtre.

Pour montrer aux mamans pour qui c’est dur là tout de suite, qu’un vrai changement positif est possible. Pour leur montrer ce qu’elles sont capables d’accomplir, même si la situation semble actuellement trop difficile. Pour témoigner qu’une véritable transformation est possible.

Clairement, je ne suis plus la même maman qu’il y a 2 ans. Et heureusement.

Parce que oui, il y a 2 ans, j’ai vécu comme un passage à vide dans ma parentalité « bienveillante ».

J’avais beau avoir les meilleures intentions, être toujours aussi convaincue par la nécessité d’accompagner les enfants respectueusement, je n’y arrivais plus avec mon fils.

Tout avait pourtant plutôt bien commencé pour nous et jusqu’à ses 2 ans à demi à peu près, j’étais vraiment en phase avec l’accompagnement que je lui offrais au quotidien. Je m’étais trouvée dans le maternage proximal, l’accompagnement respectueux me semblait comme la suite logique et malgré les difficultés qui pouvaient bien sûr survenir, et les doutes évidemment inhérents à l’accompagnement d’un premier enfant sur un chemin alternatif, je trouvais que je gardais plutôt bien le cap. Nous avions « survécu » aux poussées dentaires extrêmement douloureuses. Je parvenais à l’accompagner jusqu’au bout de ses tempêtes émotionnelles sans m’énerver (alors que je suis plutôt de nature impulsive et que vers ses 2 ans/2 ans et demi environ, elles pouvaient durer plusieurs heures consécutives, et ce parfois quotidiennement…).

Et puis, autour de ses 2 ans et demi, j’ai vécu une première période difficile. Difficile dans le sens où j’ai commencé à avoir des comportements qui m’échappaient. Je me souviens de cette fois où j’avais perdu patience et l’avais brusquement posé sur le lit (il avait cru que c’était un jeu….). Et puis de cette première, puis cette 2ème fois où j’ai crié sur lui. J’en avais d’ailleurs fait un article sur ce blog…

Parce que nous étions tous 2 submergés. Lui probablement par l’annonce d’un petit frère ou d’une petite sœur à venir, ainsi que d’un déménagement (ça fait beaucoup pour un p’tit bout quand même quand on y réfléchit !). Moi, par ses « crises » de plus en plus nombreuses et intenses (sûrement liées à ces changements qui se préparaient), ainsi que par ma grossesse qui me faisait perdre patience beaucoup plus vite. Bref, le cocktail explosif ! Même si notre relation restait belle, même si ces épisodes étaient occasionnels et même plutôt rares comparé au temps passé ensemble, ils arrivaient malgré tout de temps à autre et à chaque fois cela me brisait le cœur.

Je me souviens qu’après notre déménagement, quelques mois avant la naissance de sa petite sœur, les choses s’étaient apaisées et nous avions bien profité de ces derniers mois de grossesse.

Et puis, quelques mois après la naissance de ma fille, la situation s’est gâtée à nouveau.

Des comportements dérangeants de mon fils « inédits » et récurrents que je ne comprenais pas, que je ne m’expliquais pas.

Des attentes sûrement trop élevées envers lui que je voyais « grand » d’un coup, mais qui en réalité était encore si petit et immature.

Des difficultés d’allaitement importantes.

Mon bébé qui avait un besoin d’être porté constamment mais refusait le portage en écharpe.

La fatigue et la difficulté de m’occuper de 2 enfants en bas âge H24, avec si peu de relai.

Là, j’ai clairement franchi un nouveau cap, au point que les VEO sont petit à petit venues faire partie de mon quotidien. Des haussements de ton, des cris qui sont allés à plusieurs reprises jusqu’aux hurlements, des réprimandes, des gestes brusques parfois aussi (comme attraper et contenir trop fort les mains, arracher brutalement un objet des mains, ou pousser à l’en faire tomber par terre 💔).

Le pire, c’est que ces mauvaises habitudes se sont immiscées si sournoisement que je ne les ai pas vues venir. Je pense maintenant qu’à l’époque, je n’avais même pas conscience à quel point elles étaient présente dans nos vies. Je pense sincèrement que nous pouvons facilement et sans nous en rendre compte augmenter notre seuil de tolérance à notre propre violence à force de la pratiquer (la première fois que l’on crie est choquante, les fois suivantes aussi, puis de moins en moins jusqu’à ce qu’on ne relève plus tant que ça tant c’est inscrit dans les habitudes). J’avais bien conscience de « craquer » de temps à autre (d’ailleurs, je m’excusais toujours a posteriori et ressentais une certaine culpabilité). Mais je ne me rendais pas compte de la fréquence, je devais me voiler la face pour enfouir ma douleur de ne pas y arriver. Et je ne me rendais même pas compte que même en dehors de ces « craquages » (des cris donc), je faisais beaucoup de remarques négatives à mon fils, je lui parlais souvent d’un ton trop sec, trop ferme. J’adoptais de plus en plus souvent une posture autoritaire en fait ! Je lui mettais probablement de la pression pour qu’il se conforme à mes attentes. Je devais souvent lui faire sentir, malgré moi, qu’il n’était pas à la hauteur 💔, ce qui devait bien sûr accentuer ses comportements « inappropriés », parmi lesquels il y avait probablement, entre autres, des tentatives désespérées pour attirer mon attention et « tester » mon amour inconditionnel. Un vrai cercle vicieux !

En bref, je crois que j’étais épuisée, dépassée, enfermée dans certains schémas délétères sans même en avoir pleinement conscience, et surtout, déconnectée de mon fils, de ses besoins, de ce qu’il essayait de m’exprimer.

Je me souviens d’un jour où nous étions en visite chez des amis que nous voyons peu car éloignés géographiquement. Nous les avons vus avec leur fille, d’1 an plus jeune que mon P’tit Loup. Ce qui m’a frappée ce jour-là, c’est la douceur dont ils faisaient preuve à son égard. Leur patience. Leur manière de réagir aux comportements inappropriés sans réprimander. Leur façon de l’écouter vraiment, de chercher des solutions posément avec elle, sans se positionner « au-dessus » d’elle et en prenant en compte sincèrement ses ressentis. Ce fût pour moi un électrochoc. J’ai été forcée de voir les choses en face. J’ai pris conscience que je n’étais pas, je n’étais plus dans cette posture respectueuse au quotidien. J’ai pris conscience de la violence que j’affligeais régulièrement à mon P’tit Loup. Je me suis dit qu’il méritait pourtant la même chose que cette petite fille. Que c’était d’ailleurs mon ambition de départ ! Comment avais-je pu tant m’en éloigner ? Que je m’étais complètement perdue sur mon chemin. Qu’il fallait que cela change de toute urgence !

Peu de temps après j’ai ressenti un effet similaire lorsque des proches étaient en visite à la maison. J’ai senti que l’un d’eux avait l’air de trouver nos réactions un peu « fortes » avec mon P’tit Loup (quand il faisait trop de bruit par exemple). Ce qui a renforcé mon « électrochoc » précédant. Il fallait faire quelque chose !

Alors oui, en théorie, je pratiquais la « parentalité positive ».

Sauf que telle que je la « pratiquais », cela ne pouvait pas fonctionner. Il me manquait des clés essentielles.

Je n’avais pas fait le travail sur moi-même nécessaire.

Je ne comprenais pas mes réactions excessives, les mécanismes à l’origine.

Je n’avais pas soigné mes blessures du passé.

Je n’avais pas reconditionné mon cerveau pour sortir de mes réactions automatiques issues de ce passé.

Je ne parvenais pas à analyser de manière constructive les situations critiques à froid pour en sortir.

Je ne m’accordais pas assez de temps pour moi.

Je n’exprimais pas assez clairement mes besoins à ma famille comme à moi-même.

J’avais tendance à « prendre sur moi » et contenir mes émotions pour ne pas crier, au lieu de les libérer d’une manière saine (ce qui est la meilleure manière de finir par craquer, avec l’effet cocotte-minute…).

Alors oui ok, je ne punissais pas. J’essayais de mon mieux d’accompagner les tempêtes émotionnelles, et la plupart du temps j’y arrivais plutôt bien même. Et je ne criais pas consciemment, jamais « par principe éducatif ». Mais à côté de ça, je « craquais » souvent, car je me faisais rattraper par mes automatismes. Parce que le travail ne se faisait qu’en surface. J’avais aussi tendance parfois à chercher à changer le comportement de mon fils par des « stratagèmes », sans me remettre en question ni vraiment m’interroger sur la cause de ces comportements. Donc quand un problème plus « difficile » (de mon point de vue) se posait, j’étais incapable de gérer. Surtout s’il venait toucher un point sensible chez moi (dont j’ignorais encore l’existence). Je ne pouvais pas accueillir la vague. Je ne parvenais pas à prendre le recul nécessaire. La rage s’emparait de moi. Je réagissais au quart de tour, de manière impulsive. Parfois même explosive avec des hurlements, des gestes brusques. Concernant ces « gros craquages » (c’était comme tels que je percevais mes crises de rage), je ne m’habituais pas (et tant mieux). J’étais à chaque fois horrifiée, je m’effondrais a prosteriori. Je culpabilisais énormément. Je me promettais de ne pas recommencer… jusqu’à la prochaine fois. Car malgré toute ma bonne volonté, je ne parvenais pas à les faire disparaitre de nos vies. Les mêmes scènes se répétaient, parfois au détail près. Je me sentais en échec et impuissante.

A côté de cela, je ne comprenais plus mon enfant. Je m’éloignais petit à petit de lui sur le plan émotionnel. D’ailleurs, arrivé à un certain point, il était de plus en plus fréquent que lors de ses tempêtes émotionnelles, je ne parvienne plus à éprouver de l’empathie envers lui, à me connecter à ses besoins.

Notre relation se détériorait.

Il était urgent d’agir en profondeur. De traiter le vrai problème à sa source.

Evidemment, les choses ne se sont pas faites du jour au lendemain.

Parce que quand on a pris l’habitude de crier souvent, ce schéma est bien ancré dans le cerveau, et le modifier demande un vrai travail.

C’était bien sûr un travail que j’étais prête à faire, et je m’y suis mise très sérieusement. J’ai analysé les comportements de mon P’tit Loup qui me posaient problème, pour essayer de mieux les comprendre. J’ai changé à nouveau ma façon de le voir, en posant sur lui un regard plus empathique. En me replongeant dans mes livres expliquant le fonctionnement du cerveau des enfants. En me répétant comme un mantra qu’il faisait toujours de son mieux. J’ai analysé mes propres comportements débordants. Mes points sensibles. Mes failles. Bref, j’ai pris beaucoup de recul sur tout ça pour mieux comprendre. J’ai fait un véritable travail sur moi-même. J’ai travaillé sur mes blessures du passé. J’ai passé beaucoup de temps à faire des recherches en neurosciences, en développement personnel. Et j’ai comme « reprogrammé » mon cerveau pour l’entrainer à réagir comme JE le choisissais de manière consciente, et non via des automatismes passés. J’ai pris de nouvelles habitudes, de bonnes habitudes. Et j’ai petit à petit pu réparer la relation avec mon fils.

Et un jour, j’ai réalisé que cela faisait plusieurs mois que je n’avais pas crié sur mon fils. Etant donné que j’en étais rendue à des cris casi-quotidiens, c’était une sacrée belle victoire !

La lumière au bout du tunnel…

Je ne dis pas que je suis infaillible. Mais aujourd’hui, je sais aussi que certains « dérapages » du passé ne pourraient plus m’arriver. Du moins plus de la même manière. Et même si jamais cela se produisait, je saurais comment rectifier rapidement le tir pour que la situation ne devienne pas récurrente.

Je ne dis pas non plus que je ne peux plus me retrouver submergée, en proie à mes émotions. Evidemment que cela arrive encore. Mais cela m’arrive moins, car j’ai appris à prendre en charge mes besoins avant que la cocotte ne soit pleine. Et surtout maintenant, si cela arrive, je sais comment faire sortir ce trop plein d’émotions sainement, sans blesser mes enfants. Et j’en suis capable. Je trouve que c’est un énorme pouvoir !

Aujourd’hui, je peux dire que je suis apaisée, la violence ne fait plus partie de mon quotidien, et ma relation avec mon fils est très forte malgré les difficultés qui peuvent survenir. J’ai maintenant confiance qu’elle le restera quoiqu’il arrive.

Ma petite Louve a maintenant 2 ans et demi, et forte de tout ce chemin parcouru, l’accompagner respectueusement me semble beaucoup plus facile et naturel. Parce que j’ai intégré en moi de bons automatismes, les choses sont tellement plus fluides. Bien sûr, il peut y avoir des situations compliquées à gérer. Mais je suis capable de prendre du recul, de trouver des solutions plus justes pour respecter les besoins de chacune. Je me suis plusieurs fois surprise par ma capacité à lâcher prise dans des situations où cela a clairement été salvateur pour nous. Accepter de ne pas avoir le contrôle, accepter que les choses ne se passent pas exactement comme JE l’avais prévu, accepter la vision de ma fille qui ne collait pas tout à fait à la mienne, trouver des solutions créatives et justes pour nous deux… Sortir de ce schéma où l’adulte doit toujours avoir le contrôle sur l’enfant… Quelques années auparavant, je n’aurais pas été capable de tout cela. Moi qu’on a souvent qualifié d’impulsive, de peu patiente… Moi qui ai depuis si longtemps été rassurée par le contrôle. D’ailleurs, avec mon fils à cet âge, c’était autre chose : souvent je m’épuisais à appliquer des « techniques » pour qu’il finisse par se conformer coûte que coûte à MES attentes… Là, je suis vraiment connectée aux besoins de ma fille, sans oublier les miens. C’est une sacrée belle revanche pour moi, une fierté aussi ! Et mesurer cela est une grande source d’apaisement. Je me sens libérée de tant de choses ! Surtout, je me sens alignée : mes agissements sont bien plus en adéquation avec mes valeurs, ce qui est aussi une grande source d’apaisement pour moi.

Cet apaisement, je le souhaite à toutes les mamans ❤️

C’est pourquoi aujourd’hui, je ressens très fortement l’envie d’accompagner d’autres mamans en difficulté pour les aider à se sortir de leurs réactions automatiques, et à retrouver une relation forte avec leur enfant. Pour devenir ou redevenir la maman qu’elles aspirent à être, en agissant en adéquation avec leurs valeurs. Parce que je sais ce que c’est. Parce que je connais maintenant la valeur de tels accompagnements. Parce qu’à cette époque, j’en aurais tellement eu besoin. C’est maintenant ma vocation profonde, ma mission de vie. Je sais que je suis capable d’aider d’autres mamans à traverser cela, d’être cette main tendue dont j’aurais tant eu besoin moi-même. Parce que vous avez certainement toutes les ressources en vous. Mais vous pouvez avoir besoin d’aide pour les trouver, les retrouver. Et c’est bien normal ! Dans notre société, on est souvent livré à soi-même lorsqu’on  accompagne un enfant de cette manière. Mais sans soutien, c’est si dur ! Déconstruire ce que l’on connait et tout reconstruire, c’est un travail énorme ! Quand en plus on doit faire face aux jugements extérieur qui immiscent le doute en nous, c’est vraiment très difficile.  Il est bien normal de trébucher parfois, de ne pas y arriver seul, d’avoir besoin d’aide.

C’est pour cela que je suis en train de créer le programme Une relation harmonieuse avec mon enfant.

Il s’agira d’un accompagnement sur 6 mois s’adressant aux mamans qui souhaitent améliorer la relation avec leurs enfants, pour une vie de famille plus harmonieuse. Un accompagnement pour aider les mamans qui ne souhaitent plus utiliser de violences éducatives ordinaires mais dérapent souvent malgré elles, à sortir de ce schéma et à s’apaiser, pour le bien de toute leur famille.

Ce que je vous propose avec ce programme, c’est de vous prendre par la main et de vous guider étape par étape pour sortir de ces schémas de réactions automatiques et vous apaiser. En plus de vous livrer de nombreuses informations précieuses sur le développement de l’enfant, je vous expliquerai toutes ces choses que j’ai mises en place qui m’ont permis de m’en sortir, et ainsi de renforcer le lien avec mon enfant.

Vous ne serez plus seule dans votre démarche : non seulement vous disposerez d’un véritable plan d’action pour vous libérer de os conditionnements, ainsi que de précieuses ressources pour vous apaiser et renforcer la relation avec votre enfant, mais en plus vous serez en lien avec d’autres mamans visant les mêmes objectifs. Faire partie d’une telle communauté d’entraide est très précieux quand on se lance dans un tel changement, c’est même l’une des clés de la réussite à mon sens.

En effet, les mamans du programme pourront échanger, partager leurs avancées et leurs défis quotidiens au sein d’un groupe Facebook dédié… Groupe Facebook sur lequel je serai évidemment présente pour répondre à toutes leurs questions et les accompagner sur leurs chemins personnels.

Edit avril 2022 :

Le programme Une Relation Harmonieuse avec Mon Enfant va bientôt rouvrir ses portes !

Les inscriptions ouvriront d’ici quelques semaines pour constituer un nouveau groupes, avec une priorité donnée pour les personnes pré-inscrites.

Si cette proposition vous intéresse, je vous invite donc à vous pré-inscrire via ce formulaire pour en savoir plus et être tenue informée de l’ouverture des inscriptions (cela n’engage à rien du tout ! 🙂 ).

A bientôt,

Floriane


12 thoughts on “Mon passage à vide dans ma parentalité « bienveillante »

  1. plateaux Répondre

    Bonjour je suis le papa d un petit garçon de 3 ans et demi et je vis actuellement ce que vous avez vécu à l époque. Arrivée d un petit frère, déménagement, entrée à l école… Il est très difficile et je m emporté de plus en plus facilement. Je voulais savoir quels livres vous avez aidé à travailler sur vous.

    1. Floriane Répondre

      Bonjour et courage pour ce que vous traversez !
      Vous pouvez commencer par « Il n’y a pas de parent parfait » et « Que se passe-t-il en moi » d’Isabelle Filliozat je pense que c’est un bon départ !
      Bon courage <3
      Floriane

  2. Marie Répondre

    Merci Floriane pour ce partage! Une chose toutefois m’interpelle: pourquoi toujours parler des mamans? Tout est écrit au féminin Je pense que les papas ont aussi le droit de chercher des infos ou d’avoir besoin d’accompagnement mais écrit ainsi, cela les exclu d’office! Bonne soirée!

    1. Floriane Répondre

      Bonjour Marie et merci pour ce retour !

      Alors effectivement c’est écrit au féminin surtout parce que je parle de moi…
      Ensuite oui l’accompagnement que je propose est destiné aux mamans, je comprends ton interrogation qui est pertinente et je me suis posée la question de la proposer aussi aux papas. Un jour peut être que j’élargirai, pour l’instant je suis plus à l’aise de proposer une offre pour les mamans. Peut être qu’elles se sentiront plus libres d’échanger sur le groupes entre femmes, les problématiques rencontrées ne sont pas toujours tout à fait les mêmes…
      Je pense que préfère parler aux mamans aussi dans le sens où je suis suivie par 95% de mamans si ce n’est plus, à ce jour je crois bien que 100% des personnes que j’ai accompagnées via mes ateliers en ligne sur l’alimentation sont des mamans, alors ça me fait de plus en plus bizarre de parler en « il/elle ».
      Voilà, et quelque part comme tu le soulèves ça me gènes un peu aussi « d’exclure » ainsi les quelques papas qui auraient pu être intéressés… Peut être qu’un jour j’éluciderai ce point, j’espère ^^
      Heureusement il existe d’autres accompagnements destinés aussi aux papas qui le souhaitent.

      Merci encore pour ton retour pertinent !

      Floriane

  3. Guillaume Répondre

    Bonjour Floriane,
    Comme toujours un plaisir de vous lire. Je me reconnais tellement dans vos expériences.
    Papa vivant à l’étranger, sans soutien, naissance du deuxième enfant, perte d’une partie du lien avec le premier, etc…
    Ça fait vraiment du bien de vous lire.
    Même si je n’ai pas le budget nécessaire afin de vous remercier de vos efforts pour nous permettre d’avoir accès à vos connaissances, je voulais toutefois vos remercier de nous faire partager une partie de vos acquis.
    Merci encore et bon courage pour la suite.
    Guillaume.

    1. Floriane Répondre

      Merci beaucoup Guillaume pour ce retour qui me touche beaucoup !

  4. Laureline Répondre

    Bonjour Floriane,

    Encore une fois votre témoignage reflète tellement l’amour que vous portez à vos enfants. Mais surtout qu’elle confiance vous témoignez à vos lecteurs ! J’ai été très émue par la lecture de cet article car quelle remise en question ! Quelle magnifique analyse de votre comportement. ça n’a pas du être facile mais le résultat est là !!

    On a tous des difficultés en tant que parents mais se les avouer n’est pas toujours simple. Vous l’avez fait et une fois encore je me suis reconnue dans ce que vous écrivez. Cette culpabilité qu’on ressent lorsque l’on dérape, ce sentiment d’impuissance qu’ils peuvent nous faire ressentir malgré leur 2 ans 🙂

    Merci Floriane, et soyez certaine que vous êtes une maman fantastique !

    Laureline

    1. Floriane Répondre

      Merci beaucoup Laureline pour ce retour, vos mots me touchent beaucoup <3
      Effectivement une telle remise en question est un long processus avec des passages douloureux, malgré tout il en vaut largement la peine <3
      A bientôt et encore merci,

  5. coco971kaira14 Répondre

    Bonjour Floriane et merci beaucoup d’avoir eu le courage de partager ce passage difficile de votre vie de maman. Merci aussi car ce n’est pas évident de partager ces moments de vie lorsque vous défendez une éducation toute autre.
    Merci enfin car hasard de calendrier, nous avons récemment traversé une période compliquée avec notre aînée suite à l’arrivée du petit frère, suite au confinement qui s’est éternisé tout l’été… Notre quotidien s’est transformé en huis clos souvent pénible à supporter et surtout, très éloigné de ce que nous avions imaginé. Les réseaux sociaux véhiculent tellement d’images idylliques de la famille, de fratries unies et comblées, que ç’en est devenu douloureux voire insupportable de « tomber » sur des articles sur la « parentalité positive, bienveillante » lorsque son enfant est dans l’opposition et en colère. J’en suis arrivée au point où j’ai fini par être amère tant le quotidien conflictuel avec ma fille avait pris le dessus.
    Six mois plus tard, les relations se sont apaisées, et la prise de conscience de ce qui nous est arrivé aide à trouver les mots et dénouer des situations. Bref, ça va nettement mieux et le fait de savoir que ça vous est arrivé à vous aussi m’a enlevé un poids immense.
    Bonne continuation, merci encore,
    Elodie

    1. Floriane Répondre

      Merci à vous pour votre témoignage ! L’arrivée d’un nouveau bébé est déjà un bouleversement pour une famille. Avec le confinement par dessus, ça fait vraiment beaucoup !! J’imagine comme ça a dû être dur… Je suis heureuse de lire que vous êtes parvenus à vous apaiser. Bonne continuation à vous <3
      Floriane

  6. Sophie Répondre

    Bonjour Floriane,
    Quel beau cheminement dans votre rôle de maman. Ça n’a pas dû être simple de passer par toutes ces étapes, mais vous pouvez être fier de vous 🙂
    Bonne continuation, Au plaisir de vous lire.

    1. Floriane Répondre

      Merci beaucoup Sophie !

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