L’Hygiène Naturelle Infantile [HNI] : je me lance ?

HNI

Si vous me suivez sur Instagram, vous savez que j’envisageais lors de ma grossesse de pratiquer l’HNI avec mon nouveau bébé. J’ai reçu pas mal de retours à ce sujet, que ce soit de parents l’ayant pratiquée, ou de parents s’interrogeant sur le but de la démarche. Effectivement, cette pratique de maternage proximal est probablement la plus incomprise. Et aussi, elle fascine. Je vais tenter, dans cet article, d’expliquer le plus clairement possible de quoi il s’agit, et aussi vous expliquer où j’en suis par rapport à tout cela avec ma fille !

Qu’est-ce-que l’HNI ?

C’est une pratique de maternage vieille comme le monde : il s’agit d’établir une communication avec son bébé sur ses besoins d’élimination, ce qui permet in fine de se passer de couches. Lorsque le parent sent ou pense que son bébé a envie de faire, il lui propose d’éliminer dans un récipient. Pour cela, il le maintient en position physiologique au-dessus du récipient choisi (ce peut être un pot, une bassine, ou même les toilettes !) tout en émettant un son suggestif (par exemple, pssss pou le pipi, et un grognement pour le caca).

hni pot

Car cela peut paraître incroyable, mais les bébés sont conscients de leurs besoins d’éliminations dès la naissance ! Il n’est absolument pas naturel pour eux de se faire dessus dans une couche. Au contraire, à la naissance, ils cherchent souvent à faire au dehors. Combien de parents se sont fait arroser pendant les changes lors des premières semaines de leur bébé, qui lâchait tout dès qu’on lui enlevait la couche ? ^^

Dès la naissance, les bébés sont non seulement conscients de leurs besoins d’élimination, mais ils sont également capables de les signaler. Par des signaux subtils (regards, mimiques, sons…), ils tentent de faire comprendre à leurs parents ou aux personnes qui s’occupent d’eux qu’ils ont envie de faire. Si alors on leur présente un pot, ils font dedans et en sont ravis ! Mais si on les enferme dans des couches, ils apprennent à « se faire dessus », et arrêtent petit à petit de signaler, puisque personne ne répond à ce besoin exprimé… Ils perdent cette conscience de leurs besoins, et quelques temps plus tard, il leur faudra beaucoup « réapprendre » au moment de l’apprentissage de la continence (faire ailleurs que dans une couche, sentir l’envie arriver, lâcher les muscles sur commande au moment de faire…), ce qui au final leur demande beaucoup plus d’efforts.

Il est très important de comprendre que l’HNI n’est pas une méthode de dressage à la propreté. Certaines personnes voient d’un mauvais œil les bébés sans couches, pensant qu’on essaie là de les rendre « propres » avant l’heure. Mais il n’en est rien : au contraire, l’HNI est une pratique de maternage proximal, qui s’inscrit dans le même esprit que l’allaitement, le portage ou  le cododo. On cherche là à répondre à un besoin précis du bébé à un instant T : celui de faire pipi ou caca dans une position confortable, sans se souiller. Même si en général, la pratique de l’HNI permet aux enfants de devenir continents plus tôt (car ils développent une meilleure conscience de leurs besoins d’élimination, exercent davantage leurs sphincters et ont l’habitude de faire sur un pot), cela n’est qu’une conséquence logique, pas la motivation première. Il n’est pas question de voir cela comme un objectif à atteindre. La philosophie est avant tout de répondre au plus près aux besoins du bébé, d’être à son écoute et de communiquer intimement avec lui.

Personnellement, je trouve l’HNI fascinant ! La première fois que j’ai vu un bébé de 3 mois faire caca dans un pot de cette manière, j’étais scotchée ! En tant qu’occidentaux, nous avons du mal à croire cela possible. Et pourtant, cette pratique remonte à la nuit des temps, et dans la majeure partie du monde, l’HNI est la norme et les bébés ne portent pas de couches ! En Chine par exemple, les vêtements pour bébé contiennent même un trou au niveau des fesses et des parties génitales pour la pratique de l’HNI !

Quels bénéfices pour le bébé ?

Pour le bébé, les bénéfices sont nombreux : il n’a pas à se « faire dessus », et ne macère jamais dans ses déjections. En conséquence, il ne connaît pas les problèmes d’érythèmes fessiers. Il n’est pas enfermé dans une couche à longueur de journée, c’est bien plus confortable pour lui également à ce niveau : pas d’élastique qui serre, une motricité facilitée, un accès à toutes les parties de son corps… Et puis, la réponse immédiate à un besoin permet au bébé de se sentir écouté et compris. Cela est bénéfique pour la confiance du bébé en ses parents, et pour le lien d’attachement parent/enfant.

À plus long terme, le bébé ayant grandi sans couches devient généralement continent plus tôt que s’il avait porté des couches, et surtout cet apprentissage se fait de manière plus douce et surtout naturelle.

Quels bénéfices pour les parents ?

Déjà, il y a les économies de couches ! Par rapport au schéma classique des couches jetables, cela représente une économie considérable ! Par rapport aux couches lavables c’est moins frappant, mais on économise aussi au niveau des couches et des lessives.

Les couches jetable étant une catastrophe d’un point de vue écologique, il y a ce côté « conscience écologique en paix » (que l’on peut obtenir aussi avec les couches lavables, nous sommes d’accord).

Bien sûr, l’HNI demande beaucoup d’énergie, de temps et de patience, surtout lors de la période d’établissement de la communication, au début. Et évidemment, des accidents sont inévitables, encore une fois surtout au début. Mais on s’épargne aussi beaucoup de temps et d’énergie ailleurs : pas ou peu de couches à changer, de tartines de caca sur les fesses à nettoyer (désolée pour l’image mais il faut appeler un chat un chat !), pas d’accidents de débordement de couches et tout le nettoyage qui s’en suit, pas de conflits avec son bambin pour lui changer la couche… Finalement, on dépense son énergie pour se connecter à son bébé plutôt que pour changer ses couches, c’est plus constructif…

Et bien sûr, il y a toute cette dimension de communication qui est bénéfique pour le parent aussi : quand on parvient à décrypter les signaux de son bébé et à répondre à ce besoin immédiat, c’est du bonheur (personnellement je suis toujours toute joie quand j’attrape un pipi ou un caca ^^!). Cela peut aider à prendre davantage confiance en soi en tant que parent. Et surtout, il y a le bonheur de  se sentir si connecté à son bébé !

Et enfin, ce n’est pas pour cela que l’on choisit de pratiquer l’HNI, mais si l’enfant devient continent plus tôt, le parent y gagne aussi…

Mon cheminement/Ma (toute petite) expérience

J’ai entendu parler de l’HNI pour la première fois lorsque mon P’tit Loup avait 3 mois. À ce moment-là, j’ai rencontré à une réunion LLL une maman d’un bébé du même âge qui le pratiquait. Nous sommes par la suite devenues amies, et j’ai donc pu à de nombreuses reprises l’observer faire avec son bébé, qui l’immense majorité du temps, ne portait pas de couches. J’étais vraiment épatée et intriguée !

Je me suis souvenue que mon P’tit Loup, à la maternité et lors de ses premières semaines, faisait systématiquement pipi sur la table à langer lorsqu’on le changeait. Je me suis dit que si nous l’avions mis au-dessus d’un pot à ce moment-là, nous nous serions épargnés bien des nettoyages !

Lorsqu’il a eu 5 mois, je me souviens que j’ai vraiment regretté ne pas avoir connu l’HNI plus tôt. La raison ? Il faisait moins souvent caca, mais ça débordait à chaque fois ! Je n’en pouvais plus de le changer complètement à chaque fois, le nettoyer, nettoyer la table à langer + mettre sa tenue complète à laver… Je me disais que s’il faisait dans un pot, peu importe le volume, le pot serait assez grand ^^ . Et avec le papa, nous avons eu envie de nous y mettre ! On a acheté un pot, on a essayé quelques fois de le mettre au-dessus, entre les changes, en faisant le son suggestif. Mais cela ne donnait rien, et nous nous sommes vite découragés, pensant qu’il était trop tard et que notre bébé était tout simplement trop habitué aux couches. Ce n’était pas tout à fait faux, puisqu’il est bien plus simple de commencer l’HNI avant les 4-5 mois du bébé, tant qu’il n’est pas trop habitué à faire dans une couche. Il est possible de commencer plus tard également, de nombreux parents y parviennent, mais cela demande plus d’efforts. Et il faut être un minimum informé sur la pratique, et ce n’était pas notre cas. Mais je me souviens qu’à ce moment, je m’étais dit que je gardais l’HNI dans un coin de ma tête pour un prochain bébé…

Alors forcément, dès le début de ma seconde grossesse, l’HNI me trottait dans la tête. J’ai décidé de m’informer davantage sur le sujet, et j’ai donc lu L’Hygiène naturelle de l’enfant de Sandrine Monrocher-Zaffarano, puis LE livre référence sur le sujet : Sans couches, c’est la liberté !, d’Ingrid Bauer.

Je me suis aussi inscrite sur un groupe Facebook dédié à l’HNI. Et avec le papa, on s’est dit qu’on essaierait tranquillement, sans pression aucune. Et avec l’usage de couches (lavables) en parallèle, du moins en premier lieu. Et que l’on verrait bien où cela nous mène !

Je pensais commencer à pratiquer l’HNI avec ma petite Louve passé plusieurs semaines, je ne voulais pas m’inquiéter de cela pendant les premiers jours. Mais les choses se sont faites autrement : à la maternité, elle faisait systématiquement pipi sur la table à langer entre les changes, exactement comme son frère ! J’ai été tentée plusieurs fois de la mettre au-dessus du lavabo, mais je n’ai jamais osé ^^ Une fois rentrées à la maison par contre, après plusieurs incidents de table à langer, je me suis dit que c’était bien bête de ne pas la placer au-dessus du pot entre 2 couches ! Alors je l’ai fait, avec le petit son « psss » et bim, un pipi dans le pot à chaque change ! Et pareil avec son papa ! Ca ne ratait presque jamais ! Mine de rien, à la fin de la journée, cela représentait en moyenne 7-8 pipis, ce n’est pas négligeable ! Elle a vraiment vite compris le truc, et a commencé à faire caca dans ces moments-là aussi, quand elle en avait envie. Même quand le son suggestif était celui du pipi. C’était très efficace ! Et de mon côté, si je voyais qu’elle montrait les signes d’un caca imminent (ils sont facilement repérables puisqu’on voit le bébé faire même si c’est dans la couche, contrairement au pipi…), je lui proposais le pot (dans la mesure du possible avec mon fils de 3 ans dans les parages!). Lorsqu’elle avait environ 1 mois, alors qu’à ce moment-là elle faisait encore caca tous les jours, je me souviens m’être fait la réflexion que tous les cacas se faisaient désormais dans le pot. C’était très encourageant !

En ce moment, c’est un peu moins concluant : les pipis lors des changes ne sont plus systématiques, on doit en être à 3-4 pipis dans le pot par jour (parfois un peu plus), ce qui en soit est déjà pas mal ! Peut-être parce qu’elle fait moins souvent ? Et je détecte moins les cacas, ces derniers temps, la plupart se font dans la couche. Mais je comprends pourquoi : je les repérais parce qu’elle chipotait au sein, prenant le sein, le lâchant, le reprenant etc. C’est un signal courant, puisqu’il est fréquent pour les bébés d’utiliser la tétée pour s’aider à aller à la selle, en faisant venir le réflexe gastrocolique.  Mais ces temps-ci, il est assez fréquent qu’elle chipote au sein pour une autre raison : mon réflexe d’éjection fort. Alors, étant habituée à des moments un peu chaotiques lors des tétées, quand il s’agit d’un signal caca, ça a tendance à passer inaperçu…

Il y a tout de même des faits encourageants : quand je lui donne le bain, je lui propose toujours le pot au moment d’enlever la couche, puis nous faisons le bain, et je lui propose à nouveau juste avant de remettre la suivante, ou alors si je sens qu’elle pourrait avoir envie. Souvent, elle fait pipi dans le pot avant et après son bain, j’en suis contente. Et parfois, je veux la changer, la couche est sèche, je lui propose le pot et elle fait pipi dedans, je lui remets donc sa couche sèche… avec satisfaction ! Et quand elle fait dans le pot un caca qui clairement ne serait pas passé sans fuite dans une couche, double/triple satisfaction !! ^^ Je constate aussi que l’HNI l’aide beaucoup lors des épisodes de coliques : lorsque cela arrive et que rien ne la calme, je lui propose le pot, et souvent elle y libère ses gaz, ce qui la soulage.

Malgré tout, je ne me sens pas d’enlever les couches, ne serait-ce que pour une petite période. D’une part par peur des ratés, notre appartement n’était pas des plus adaptés : beaucoup de tapis, canapé en cuir etc. Mais surtout, par rapport à mon P’tit Loup de 3 ans que j’ai toujours avec moi à temps plein : je lui demande déjà beaucoup, il patiente énormément du fait que je sois très prise avec sa sœur. Nous sommes souvent interrompus au milieu d’un jeu ou d’une activité par une tétée, ou alors je dois le faire patienter pendant la tétée avant de commencer autre chose. Si nous devions en plus être interrompus par les pipis sur le pot tous les quarts d’heure, ce serait difficilement gérable à mon sens. Les premières semaines, les bébés peuvent faire pipi toutes les 10 minutes, c’est pourquoi, même dans les cultures pratiquant l’HNI, on attend souvent 2 mois avant de commencer, âge auquel ils sont moins fréquents. Ma petite Louve ayant 2 mois maintenant, je pourrais commencer à me pencher davantage sur la question (surtout que les beaux jours facilitent tant la chose !), mais je ne le sens toujours pas, je ne vois pas comment je l’intégrerais dans ma réalité quotidienne. Et quoiqu’en dise la théorie, j’ai l’impression qu’elle fait encore très souvent pipi ! Alors je ne me prends pas la tête : nous verrons bien jusqu’où nous irons ! Peut-être que je franchirai un cap supplémentaire à partir de septembre, lorsque mon fils commencera l’école ? Ou en août lorsque nous partirons en vacances et que le papa sera présent la journée ? Peut-être qu’alors nous serons plus à l’aise pour lui enlever la couche une petite heure par jour ou plus, pour repérer les signaux des pipis ? Pour l’instant, nous continuons de la même manière, cela nous convient très bien… Cela ne prend presque pas de temps supplémentaire, nous ne nous mettons pas de pression, et mine de rien, notre fille est sûrement moins souillée dans ses couches, puisque nous la changeons tout aussi souvent, mais que beaucoup de pipis se font en dehors… Nous n’attrapons pas/plus tous les cacas, mais quand c’est le cas, tant mieux pour ses petites fesses ! Quand elle vient de faire pipi dans le pot, nous savons qu’elle ne refera pas pipi dans les minutes qui suivent, et donc la laissons quelques minutes fesses à l’air le temps d’aller nettoyer le pot… elle adore !

Voilà pour notre toute petite expérience de débutants en HNI. Si nous allons plus loin dans la pratique, et malgé tout je l’espère, je ne manquerai pas de partager avec vous cette expérience…

Et quoiqu’il en soit pour nous, je tenais à parler ici de cette pratique méconnue mais si fascinante !

Si vous souhaitez approfondir le sujet, je vous recommande vivement le livre Sans couches, c’est la liberté ! dont j’ai déjà parlé :

Le blog Heureux sans couches qui est une mine d’informations.

Le groupe Facebook La vie sans couches, Hygiène Naturelle du bébé [HNI]

Un partage d’expérience très intéressant.

Et vous, connaissiez-vous l’HNI ? L’avez-vous pratiqué, pleinement ou partiellement ? N’hésitez pas à partager vos impressions et expériences en commentaire ! 🙂

Crédits photo :

Photo de lkonstanski, Licence creative commons.

Photo de Sigmund, Licence creative commons.


8 thoughts on “L’Hygiène Naturelle Infantile [HNI] : je me lance ?

  1. Natacha Guillaume Répondre

    Bonjour Floriane,
    et merci pour cet article 😉
    Tu dis avoir une toute petite expérience : en terme de temps passé à pratiquer, peut-être, mais ce que tu arrives à faire avec ta fille, c’est déjà énorme!
    Je ta rassure, l’HNI c’est (j’imagine) comme l’allaitement (ou toute autre pratique de maternage), ça se construit petit-à-petit. Plus ça ira et plus cela évoluera. Ça va de pair avec la motricité de l’enfant, tu t’en doutes certainement.
    Et puis n’oublie pas que l’essentiel n’est pas d’arriver à avoir tous les pipis et cacas. Se rendre compte que ton bébé a éliminé dans sa couche et la changer tout-de-suite, c’est super! Elle se mettra à signaler de plus en plus en captant le phénomène « j’ai fais pipi, je suis au propre et au sec peu après », c’est naturel. Peu de parents ne pratiquant pas l’HNI sont capables de dire quand leur bébé fait pipi, c’est très dur quand on ne connaît ni les rythmes ni les signaux de son bébé. Et je suis sûre que ton intuition, elle aussi, te parle, parfois 😉 fais lui confiance.
    Natacha

    1. Floriane Répondre

      Merci beaucoup pour tes mots si encourageants Natacha ! 🙂
      J’espère que ça évoluera petit à petit oui, j’aimerais vraiment aller plus loin dans la pratique, sans pour autant que ça devienne une grande contrainte ou une source de stress.
      À bientôt,

      Floriane

  2. Claire Répondre

    Oh, merci beaucoup pour ton retour !
    Je n’y avais pas pensé, mais c’est une très bonne idée de lui laisser les couches et de lui proposer quand tu vois les signes.
    Je pencherais assez pour cette option, car pas de couche du tout à la maison, ça me fait un peu peur.
    Je crois que je vais commencer à lui proposer à chaque change et puis pareil, on verra ou ça nous mène. Merci encore 🙂

    1. Floriane Répondre

      Avec plaisir ! J’ai hâte d’avoir ton retour d’expérience sur la question 🙂

  3. Sonia Danse prenatale Répondre

    Merci pour ce superbe article !!! J’adore l’expression « Les fesses à l’air » ! Je propose souvent à mes enfants ( 6ans et 1an et demi) d’être fesses à l’air aussi 🙂 Ils sont fans !
    De mon côté j’ai connu l’HNI grâce à Natacha du blog  » Heureux sans couches ». Mon plus petit fait ses besoins régulièrement sur le pot et quand qu’il rentre de la crèche , il enlève sa couche.
    je trouve ça super pour nos enfants car le poids d’une couche lourde c’est pas top et pas très agréable.
    Belle journée à toi,
    Sonia Danse Prénatale

    1. Floriane Répondre

      Oh oui c’est super pour les petits les fesses à l’air, mon P’tit Loup de 3 ans adore et passe la plupart de ses moments à la maison comme ça en ce moment ^^ Ce qui facilite grandement son apprentissage du pot…
      Super pour ton fils d’1 an et demi qui se passe de couche à la maison !
      Merci pour ton retour et ton partage ! 🙂
      Floriane.

  4. Flouve Répondre

    Bonjour, un petit partage supplémentaire.
    Nous, on a commencé vers 3 mois, entre les couches sans se prendre la tête le reste du temps. Notre enfant n’avait pas de mimique très nette et je ne me voyais pas à passer mon temps à me concentrer là dessus… Je trouvais même ça plutôt oppressant pour lui de toujours remettre le sujet. Donc couches lavables le jour, jetables la nuit jusqu’à ses 20 mois. Avec des propositions de pots HNI régulièrement pour lui donner le choix. Il a beaucoup dit non mais il savait très bien à quoi ça servait.
    Vers 20 mois, le sujet commence à le travailler. Il ne veut plus qu’on le change… Il est parfois rester jusqu’à midi passé dans sa couche de nuit… « Tu veux pas qu’on la change? Ça doit te déranger. » Non, bon…
    Autre signe, il pleurait si à la sieste, le pipi débordait sur le drap..
    C’était l’été, donc on l’a laissé les fesses à l’air. On était dans un moment très disponible de notre vie. Les 2 premiers jours, même avec le pot à côté, il faisait pipi par terre et le faisait même clairement exprès pour comprendre.
    Je lui disais :  » tu vois, tu fais pipi » et passait une serviette pour nettoyer. « Il vaut mieux le faire dans le pot, c’est plus simple pour pas qu’il y en ait partout ». Je lui ai fait confiance. Le deuxième jour, c’est lui qui voulait nettoyer et même, je le voyais s’accroupir, faire 3 gouttes, regarder et nettoyer.
    Le. 3e jour, il faisait dans le pot super fier de lui.
    Le 4e jour, il faisait caca aussi.
    On a des toilettes sèches, il adore porter son pipi et le verser dedans. Il doit y avoir un truc rassurant avec le fait de voir que ça ne disparaît pas, c’est juste un transvasement.
    On pensait vraiment que l’HNI n’avait pas eu lieu mais avec le recul, je me rends compte qu’en fait si. On l’a laissé construire son propre rapport à ses corps et ce qui en sort et on ne s’est pas fait une montagne de l’acquisition de la continence. C’était la continuité qui a rendu les transitions si fluides.

    1. Floriane Répondre

      Quel beau parcours, merci beaucoup pour ce témoignage !